Lu du 21 au 24 août 2013.
Il est vrai que Charles IX ne fut pas un roi comme les autres et qu’il
n’aurait pas laissé un grand souvenir s’il n’avait ordonné, en août
1572, le massacre de la Saint-Barthélemy, carnage qui horrifia l’Europe,
à l’exception du pape et des Espagnols qui y virent, eux, la
bienheureuse volonté de Dieu. Cette décision n’était pas la sienne mais
celle de sa mère, la redoutable Catherine de Médicis qui utilisa toute
sa vie sa nombreuse progéniture pour assouvir son appétit dévorant de
pouvoir : dès qu’un de ses fils mourait, elle poussait illico le suivant
sur le trône de France. Charles IX avait 22 ans à l’époque, et il ne
possédait ni la cruauté, ni la détermination, ni la force morale
d’assumer un crime aussi horrible. Accablé par le poids de sa faute, il
sombra dans une folie qui le conduisit en quelques mois à la maladie et à
la mort…
Mon avis : Une véritable plongée dans l'Histoire de France !!! Pas de faux-semblant, le style est cru, les faits véridiques (?); en tout cas, J. Teulé ne mâche pas ses mots pour décrire cette France d'une autre époque où jeux de pouvoirs, manipulation, sexe et autres dépravations vont bon train. Alors que les français tentent péniblement de survivre, le Roi et sa Cour multiplient les frasques.
En ce jour (24 août), cela me fait tout drôle d'écrire cette chronique sur le personnage qui a ordonné, par défaut (?), le massacre de la Saint Barthélémy. C'est un pan de l'Histoire dont on se rappelle avec peine car tout massacre que ce soit, cela reste inhumain de s'entretuer au nom d'une "mauvaise" religion. Heureusement, la société a évolué mais les conflits demeurent et la peur de l'inconnu demeure. Qu'ils soient sur la question des préférences sexuelles, religieuses, ..., les conflits font toujours des victimes d'une façon ou d'une autre.
Pour en revenir au livre de Jean Teulé, le vocabulaire, le langage chartrier, la description des costumes et des mets placent tout de suite le lecteur dans l'ambiance de l'époque. On n'y accroche ou pas, pour ma part, un autre style ne m'y aurait peut-être moins fait adhérer.
L'avis des copains : - Tribulations d'une vie.
- Du temps pour lire.
L'avis des copains : - Tribulations d'une vie.
- Du temps pour lire.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire