Pocket, 08/10/2015, 376 pages
Lu du 17 au 22 octobre 2015
À Malceny, dans le 93, on est habitués aux règlements de comptes. Mais
un nouveau prédateur est arrivé en ville et, en quelques jours, les
trois plus gros caïds du territoire sont exécutés. Le capitaine Coste et
son équipe vont devoir agir vite, car leur nouvel ennemi s'implante
comme un virus dans cette ville laissée à l'abandon, qui n'attend qu'un
gramme de poudre pour exploser. Une ville où chacun a dû s'adapter pour
survivre : des milices occultes surentraînées, des petits retraités dont
on devrait se méfier, d'inquiétants criminels de 12 ans, des
politiciens aveugles mais consentants, des braqueurs audacieux, des
émeutiers que l'État contrôle à distance de drone. Et pendant ce temps,
doucement, brûle la ville.
La dernière affaire du capitaine Coste ? Elle se passe en enfer...
La dernière affaire du capitaine Coste ? Elle se passe en enfer...
Mon avis : M. Olivier Norek, par la présente, je porte plainte contre vous et votre plume pour séquestration livresque.
Témoins : mon compagnon et notre chien, Jingle, qui me voyaient m'absenter une bonne partie de l'après-midi sous les couvertures, blottie bien au chaud.
Les faits : à chaque fois que je reprenais votre livre, ce sont 2 à 3 h de lecture qui disparaissaient de mon emploi du temps (ouf, je suis en vacances).
Éléments à charge : Vous m'avez fait passer par toute la gamme
d'émotions de la palette sentimentale (et avec mes hormones de
grossesse, je vous laisse imaginer le résultat)... Même mes nerfs ont
été mis à rude épreuve et je ne suis pas sortie indemne de ma lecture.
Après Code 93, vous passez un cran au-dessus. Le lecteur se retrouve
plonger 10 ans en arrière (triste anniversaire d'ailleurs qui tombe à
point nommé dans l'actualité), au milieu des émeutes de 2005... Vos
personnages s’étoffent et on ne peut que souffrir à leur côté tout en
leur souhaitant le meilleur à venir, belle contradiction pour des
étiquettes aussi chahutées (policier, banlieusard, politique, tout le
monde, où presque, y passe). Votre plume aurait été taillé avec un scalpel
que je n'en serai point étonnée.
Éléments à décharge : On ne peut qu'en redemander à la fin de votre livre. Mais vous ne pouvez pas laisser ce pauvre capitaine Coste si mal en point ? Les policiers n'ont-ils pas droit à une belle histoire aussi ? Il est vrai que dans le casting des contes de fée et autres Disney, ce n'est pas une catégorie socio-professionnelle représentée mais la société change et les histoires d'amour aussi.
Dommages et intérêts : Une vive addiction à votre style, à vos personnages. Dépêchez-vous donc de nous écrire un 3ème opus des aventures du Capitaine Coste !!!
Je remercie l'auteur et les Éditions Pocket pour l'envoi de ce livre !!!
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