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mercredi 16 septembre 2015

Eva de Simon LEBERATI

Stock, 19/08/2015, 288 pages
Lu du 9 au 13 septembre 2015

Un soir de l’hiver 1979, quelque part dans Paris, j’ai croisé une femme de treize ans dont la réputation était alors « terrible ».
Vingt-cinq ans plus tard, elle m’inspira mon premier roman sans que je ne sache plus rien d’elle qu’une photo de aparazzi. Bien plus tard encore, c’est elle qui me retrouva à un détour de ma vie où je m’étais égaré.
C’est elle la petite fée surgie de l’arrière monde qui m’a sauvé du labyrinthe et redonné une dernière fois l’élan d’aimer.
Par extraordinaire elle s’appelle Eva, ce livre est son éloge.
Simon Liberati

Mon avis : J'ai lu ce livre dans le cadre d'un club de lecture où il sera présenté le 23 septembre prochain. La photo de la couverture ayant piqué ma curiosité, je m'y suis plongée rapidement.
Je ne connaissais ni l'auteur, Simon Liberati, ni cette "Eva" et en refermant le livre, j'ai bien l'impression de ne pas les connaître davantage.
Le lecteur est plongé dans le Paris des années 80-90 mais dans un milieu assez sordide, même très sordide disons-le clairement. 
On dit toujours qu'on ne choisit pas sa famille et la vie d'Eva illustre parfaitement cet adage. L'exploitation infantile par sa mère a rapidement dérangé ma lecture et le récit du point de vue de l'auteur lui-même en a renforcé l'amertume que je ressentais au fil des pages.
Je ne peux, cependant, dénigré la plume de l'auteur (qui m'a même fait cherché quelques mots dans le dictionnaire) car elle est vraiment de qualité.
C'est l'histoire en elle-même qui m'a beaucoup dérangé. Les détails sont presque trop présents et rappellent trop souvent que tout c'est bel et bien passé.
 Une lecture en demi-teinte donc pour moi... Âme sensible s'abstenir.
 

Avec ce titre, je valide la catégorie PRÉNOM du


jeudi 18 juin 2015

O my darling d'Amity GAIGE

Belfond, 21/05/2015, 259 pages
Lu du 12 au 16 mai 2015

Cela commence comme la plus belle des histoires : Charlotte et Clark, trois ans de mariage, des rêves plein la tête, un futur radieux. Et un projet, emménager dans cette jolie maison de la banlieue de Boston qu'ils ont achetée sur un coup de tête.
Une maison idéale pour se construire un avenir commun, pour abriter la famille qu'ils vont former.
Une maison comme un cocon.
Ou comme une prison.
Car peu de temps après leur installation, la maison qui hier encore leur paraissait si parfaite semble avoir changé. Comme si les murs s'étaient rapprochés, les plafonds abaissés, comme si tout l'espace s'était rétréci. Comme si la maison elle-même ressentait un certain malaise.
Quelles angoisses se cachent derrière les murs ? Quel drame s'est joué dans l'enfance de Clark qui l'empêche d'envisager un avenir ? Pourquoi Charlotte a-t-elle un tel empêchement face à la maternité ? Parviendront-ils à renouer le lien ?
Avec une douce ironie et une sidérante lucidité, Amity Gaige dissèque le quotidien d'un jeune couple, entre joies simples, angoisses tues et preuves d'amour.

Mon avis : La vie ressemble parfois à une course à l'objectif : réussir sa scolarité, avoir un travail, se marier, avoir un ou des enfants, acheter un appartement ou une maison,...
Mais il faut surtout composer avec les cartes que l'on nous a distribué. On se construit avec, on en délaisse quelques-unes pour renforcer d'autres et on peut même en découvrir de nouvelles. Tiens, on dirait l'un des sujets du bac philo de cette année : Suis-je ce que mon passé a fait de moi ? (2ème sujet de la filière Littéraire). 
Charlotte et Clarck vivent un début de mariage heureux quand ils décident d'acheter "leur" maison. Etape essentielle sur leur chemin de vie, face à face avec une nouvelle réalité, redécouverte de l'autre,... Voici les principales questions qu'aborde Amity Gaige avec ce "petit" couple de banlieusards.
Si le sujet de fond est plutôt intéressant, je referme ce livre avec le sentiment d'être passée à côté.
On y retrouve bons nombres de clichés américains : la vie banlieusarde et ses pavillons bien alignés, les barbecues du dimanche, le voisin envahissant dont on n'ose se débarrasser,...
Cependant, beaucoup trop de détails restent en suspens. Sans vous dévoilez l'intrigue, j'ai beaucoup pensé au film "Les autres", mais je n'y étais pas du tout !!!
C'est un roman sur le coule, sur les liens familiaux, sur l'éducation mais tout reste bien trop en surface à mon goût, ce qu'y m'a fait décrocher bien trop facilement. Dommage... 



Merci à Babelio et aux Editions Belfond de m'avoir permis de le découvrir. 


vendredi 16 mai 2014

Les vieilles de Pascale GAUTIER

Folio, 04/11/2011, 224 pages.
Lu le 14 au 16 mai 2014.
Il y en a une qui prie, une autre qui est en prison, une autre encore qui parle à son chat, et certaines qui regardent les voisines de haut en buvant leur thé infect. Leurs maris ont tous disparu. Elles sont vieilles, certes, mais savent qu'elles pourraient bien rester en vie une ou deux décennies encore, dans ce pays où il n'est plus rare de devenir centenaire. Alors elles passent leur temps chez le coiffeur, à boire et à jouer au Scrabble, à essayer de comprendre comment fonctionne un téléphone, à commenter les faits divers, à critiquer leur progéniture qui ne vient pas assez, à s'offusquer de l'évolution des mœurs... Elles savent que le monde bouge, et qu'elles devraient changer leurs habitudes, mais comment faire, à leur âge? Aussi, l'arrivée de Nicole, une «jeunesse» qui entame tout juste sa retraite, et l'annonce d'une catastrophe imminente, vont perturber leur quotidien.

Mon avis : Si certains passages font sourire, l'ensemble ne m'a pas emballée. Autant vous le dire d'entrer de jeu. Je prends très souvent le bus pour me déplacer dans Paris et il est fréquent que, malgré les heures de pointe, de petites "vieilles" peuplent ce moyen de transport. Leurs conversations ou commentaires m'ont beaucoup fait penser à ce livre. Mais au-delà de cet état des lieux, il manque une vraie histoire, construite, pas un semblant de fin du monde et dont la fin laisse... sur sa faim. Dommage avec la jolie bouille de la mamie de la couverture, on s'attendait à bien davantage.
Je préfère largement les jolies histoires que nous conte Barbara Constantine.


Ce livre a remporté le Prix Renaudot en 2012 :




Avec ce titre, je valide la catégorie GROS MOT du :


vendredi 27 avril 2012

Cette nuit-là de Linwood BARCLAY

J'ai lu, 02/02/2011, 474 pages.
Lu du 23 au 27 avril 2012
 

Cette nuit-là « Vous vous réveillez un matin, la maison est vide, votre famille a disparu... » Cynthia a quatorze ans. Elle a fait le mur pour la première fois, telle une adolescente rebelle devant l'autorité familiale. Sauf que, le lendemain, plus aucune trace de ses parents et de son petit frère. Et aucun indice. Vingt-cinq ans plus tard, elle n'en sait toujours pas davantage. Jusqu'à ce qu'un coup de téléphone fasse resurgir le passé...

Mon avis : Un thriller "gentillet" je dirai. L'histoire est plutôt intéressante et bien ficelée mais le suspense est bien loin d'un Thilliez ou d'un Caillot ! J'ai eu l'impression de visionner un téléfilm américain, je reste donc un peu sur ma faim.


samedi 24 mars 2012

Le prédicateur de Camilla LACKBERG

Actes sud, 02/03/2009, 375 pages.
Lu du 15 au 24 mars 2012
 
Un matin d’été, un jeune garçon joue dans les rochers à Fjällbacka, la petite ville touristique de la côte ouest dont il était question dans La Princesse des glaces. Dans une crevasse, il tombe sur le cadavre d’une femme. La police établit rapidement qu’il s’agit d’un meurtre mais l’affaire se complique avec la découverte, plus profond au même endroit, de deux squelettes de femmes…
L’inspecteur Patrik Hedström est chargé de l’enquête en cette période estivale où l’incident a tendance à faire fuir les touristes et qui, canicule oblige, rend difficiles les dernières semaines de grossesse d’Erica Falck, sa compagne.

Mon avis : Un peu longuet et pas vraiment palpitant... Ne vaut pas les Millénium.

dimanche 11 mars 2012

Kafka sur le rivage d'Haruki MURAKAMI

10/18, 25/08/2011, 637 pages.
Lu du 24 février au 11 mars 2012
 

Kafka Tamura, quinze ans, s'enfuit de sa maison de Tokyo pour échapper à la terrible prophétie que son père a prononcée contre lui. De l'autre côté de l'archipel, Nakata, un vieil homme amnésique décide lui aussi de prendre la route. Leurs deux destinées s'entremêlent pour devenir le miroir l'une de l'autre tandis que, sur leur chemin, la réalité bruisse d'un murmure enchanteur. Les forêts se peuplent de soldats échappés de la dernière guerre, les poissons tombent du ciel et les prostituées se mettent à lire Hegel. Conte initiatique du XXIe siècle, Kafka sur le rivage nous plonge dans une odyssée moderne et onirique au coeur du Japon contemporain.

Mon avis : C'est toujours déstabilisant de s’essouffler dans une lecture malgré son intérêt pour l'histoire. Ce fut le cas de ce livre, mauvais moment pour le lire, trop de choses en tête,... Bref, n'étant en plus pas une grande fan de livre orientaux et des récits initiatiques, je reste sur ma faim.