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vendredi 17 février 2017

Bouddha boudoir d'Elsa LEVY

Bouddha Boudoir par Levy
Editions Intervalles, 14/04/2017, 152 pages
Lu en février 2017

Virginie Baudet est serveuse au Bouddha Boudoir, un bar branché de la capitale dont la déco regorge de bouddhas. Elle a beau y travailler depuis cinq ans, elle ne s'est jamais demandé ce qui se cache derrière ces statues nonchalantes au petit sourire en coin. Elle décide soudain de mener l'enquête avec le seul outil qu'elle ait à sa disposition : internet. Après avoir dévoré des blogs spirituels plus ou moins douteux, Virginie croit deviner que la méditation est le meilleur moyen d'entrer en contact avec Bouddha.
Elle se met alors à méditer, avec acharnement mais sans grand succès. Lorsque les méditations guidées de YouTube ne suffisent plus, Virginie s'aventure dans les cours de gourous plus farfelus les uns que les autres.

Mon avis : J'ai découvert ce livre grâce à la dernière Masse critique de ce site. Je dois vous avouer que je l'avais choisit car le titre me plaisait beaucoup et j'ai très bien fait.
Ce livre est très frais, le style de l'auteur est franchement accrocheur et l'histoire presque intemporelle mais en même temps tellement d'actualité.
Je me suis beaucoup retrouvée dans le personnage personnage principal et j'ai bien rit à tous ses périples. Une Bridget Jones à la française en somme et qu'on prendrait bien comme copine.
Mais ce livre est avant tout l'histoire d'un chemin personnel, d'un questionnement sur soi qui nous arrive à tous à un moment où un autre. Et je n'ai pas vu arriver la fin une moindre seconde.
Si vous avez aimé "Mange, prie, aime", les livres dit de chick-lit ou si tout simplement vous cherchez une lecture qui fait du bien alors il est pour vous !!!



Merci à Babelio et aux Editions Intervalles pour cette découverte !!!


 

mercredi 21 septembre 2016

Brigadistes

Editions du Caïman, 08/2016, 336 pages
Lu en septembre 2016

A l’occasion du 80ème anniversaire de la création des Brigades Internationales, les Editions du Caïman – en partenariat avec les Amis des Combattants en Espagne Républicaine (ACER) – publient dans la collection Noires nouvelles, un recueil intitulé BRIGADISTES ! L’écriture de ces nouvelles a été confiée à des personnes aux profils divers et variés : auteurs de polar, auteurs / compositeurs / interprètes, scénaristes et dessinateurs de BD, autres personnalités que leur histoire personnelle, littéraire ou artistique, a amené à croiser le chemin des Brigades Internationales.
La carte blanche donnée à l’écriture de ces noires nouvelles a été la suivante : « L’angle des nouvelles est libre : univers violent de la Guerre d’Espagne, regard tragique et pessimiste, aspect politique, complexité, mais aussi solidarité Internationale, histoires d’amour, collectivisme, vie artistique... tout cela en lien avec les Brigades Internationales ».
Avec, par ordre alphabétique : Patrick AMAND, Patrick BARD, CALI, Pierre D'OVIDIO, Didier DAENINCKX, Gilles DEL PAPPAS, Pierre DOMENGES, Michel EMBARECK, Patrick FORT, Pascal GABAY, Frank GIROUD, Maurice GOUIRAN, Tomas JIMENEZ, Fabien LACAF, Bruno LOTH, Roger MARTIN, Ricardo MONTSERRAT, Jean ORTIZ, Philippe PIVION, Serge UTGE-ROYO

Mon avis : L'Histoire est tellement riche d'événements qu'il n'est pas toujours facile de tout savoir, de tout cerner. C'est d'ailleurs cette raison qui m'a poussé à découvrir ce recueil. 
La nouvelle est un style d'écriture à part entière et l'exercice peut s'avérer périlleux. Il faut arriver à capter le lecteur en quelques lignes voire en quelques mots.
Voici donc ces quelques nouvelles qui résonnent comme des photos instantanées de cette période historique au combien riches en événements. Chacun à sa manière, avec son propre vécu, va raconter un petit morceau d'Histoire. On y découvre des hommes, des femmes et même des enfants touchés de près ou de loin par ces Brigades Internationales. 
Je dois bien vous avouer mon ignorance totale sur le sujet mais je suis sortie bien enrichie de ce livre grâce à toutes ces histoires. La diversité des auteurs apportent une complémentarité sur ce chapitre Historique.
On passe d'une nouvelle à l'autre comme un conteur se présenterait après un autre. On pourrait facilement se croire à une soirée d'anciens vétérans racontant chacun son anecdote, sa petite histoire, son lointain souvenir lié à cette sombre période.

Je remercie les Éditions du Caïman pour ce service presse !!! 
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dimanche 26 juin 2016

Hyenae de Gilles VINCENT

Editions Jigal, 05/2016, 216 pages
Lu en mai 2016

Hyenae : dans les quartiers, les campagnes, aux abords des écoles, des fêtes foraines, des prédateurs rôdent, chassent et emportent nos enfants. Quatre ans que Camille a disparu. À la sortie de l'école, elle est montée dans une camionnette blanche, et depuis, plus rien. Quatre ans sans nouvelles, sans demande de rançon, sans la moindre piste. Et brusquement, une vidéo surgie de nulle part. Depuis quatre ans, Sébastien Touraine, détective privé, s'est coupé du monde. Depuis que cette gamine a été enlevée à Marseille. Depuis qu'il sait qu'elle n'est pas la seule... Pour aider la commissaire Aïcha Sadia, sa compagne, il va devoir replonger dans une enquête aux confins du supportable. Et pour débusquer le chasseur dont il est devenu la proie, plus d'autre choix que de jouer sa vie et celle des autres...

Mon avis : Je commence à avoir lu pas mal de polars et je pourrai commencer à me lasser mais Gilles Vincent, de part sa plume acérée, a réussi à me surprendre. Son tour de force réside principalement dans la rapidité de son récit. 200 et quelques pages, c'est court alors le lecteur se fait tout de suite embarqué par cette drôle d'équipe. 
Les ingrédients du polar digne de ce nom sont bel et bien là : de "curieux" meurtres, un tueur au sombre passé, une équipe de flics au passé tout aussi trouble et une intrigue captivante.
La justesse de l'écriture de Gilles Vincent évite les débordements, les longueurs pour livrer un polar à 200 à l'heure !!!
Le vocabulaire est saisissant et fixe tout de suite le cadre, on se retrouve à courir aux côtés d'Aïcha et de son équipe de choc.

 

Merci à Babelio et aux Editions Jigal pour l'envoi de ce livre.
 

vendredi 10 juin 2016

L'inconnue du quai de Mary KUBICA

Mosaïc, 13/04/2016, 400 pages
Lu en mai 2016

La première fois que je l'aperçois, elle se tient sur le quai bondé de la gare de Fullerton, à Chicago. Il fait un froid à vous glacer les os, il pleut à verse. Elle serre un bébé dans ses bras. Rien ne les abrite. Quelques jours plus tard, elle est de nouveau là. Aussi fragile. Cette fois, je l’aborde/vais lui parler. Sans trop savoir pourquoi. Ni où tout cela va me mener…
Hantée par l’image de cette jeune sans-abri et de son bébé,  Heidi néglige l’avis de son mari et l’hostilité de sa fille : elle ouvre sa maison à l’inconnue du quai. Qui est vraiment Willow ? Mutique, vulnérable, a-t-elle quelque chose à voir avec l’inquiétante Willow Greer, dont le compte Twitter est plein de conseils macabres sur le suicide ?
Peu à peu, la présence de l’inconnue dans la maison agit comme un révélateur des fissures familiales…


Mon avis : J'avais découvert grâce à Babelio et leur opération Masse critique et déjà bien aimé Une fille parfaite alors quand ils m'ont proposé celui-ci, je n'ai pas hésité.
La caractéristique principal de Mary Rubica est de raconter son histoire du point de vue de chaque protagoniste, ici Heidi, Chris (son mari) et la mystérieuse et jeune Willow.
Cette particularité permet d'appréhender l'intrigue sous différents regards et de différentes façons. Le lecteur se laisse alors complètement imprégner par le ressenti de chaque personnage et tout comme dans le 1er livre se fait quelque peu malmener dans ses supputations.
Pas de scène de crime ni de meurtre ou d'enquête policière, ce livre est un thriller psychologique qui exploite la relation à l'autre, l'interrelation passé/présent/futur du chemin de la vie, le choc psychologique et les blessures de la vie, la relation de couple et la famille au sens le plus large.
C'est une histoire qui pourrait bien arriver à n'importe qui, une histoire qui nous touche par sa justesse d'émotions.
Vous l'aurez compris c'est un livre que je vous recommande, presque un peu plus que le 1er.
 

Merci à Babelio et aux Editions Mosaïc pour l'envoi du livre


vendredi 19 février 2016

Les ombres innocentes de Guillaume AUDRU

Éditions du Caïman, 12/2015, 280 pages
Lu du 17 au 24 janvier 2016

Massif central, été 2013. Un vieillard est retrouvé hagard sur une route de Corrèze. Il a été frappé mais refuse de dénoncer ses agresseurs. Dans une ferme du plateau de l'Aubrac, une femme âgée, pendue à un croc de boucher de sa propre ferme, est découverte par son fils. Dans une clinique psychiatrique proche de Clermont-Ferrand, une femme oubliée de tous hurle sa haine. Trois affaires sans lien apparent. Trois personnes dont la vie va basculer. Matthieu Géniès, journaliste dans un canard de Corrèze. Serge Limantour, gendarme revenu de tout. Jeanne Roussillon, aide-soignante qui, jour après jour, tente de comprendre le mal qui ronge sa patiente.

Mon avis : C'est complètement à l'aveugle que je suis partie dans la lecture de ce livre très gentiment proposé en service presse par les Éditions du Caïman. Je ne connaissais pas du tout l'auteur et n'ai même pas regardé la 4ème couverture. C'est au contraire le titre et la 1ère de couverture qui m'ont attiré. Rien que l'association des mots "ombres" et "innocentes" suggère tellement de possibilités. Et cette fenêtre quelque peu décrépie... que peut-elle bien cacher ?
Me voilà donc plongée au cœur du Massif central. Un premier voyage dans mes souvenirs car je connais assez peu cette région. En effet, j'y ai passé quelques séjours durant mon enfance. Mes arrières-grands-parents maternels avaient une maison de famille en Corrèze et nous avons également passé quelques séjours de vacances du côté de la Bourboule.
Mais revenons au livre. En quelques mots, la plume de l'auteur me happe complètement, me plonge dans ces trois histoires que l'on suit tout d'abord de façon complètement séparée, et les pages se tournent sans même sans rendre compte.
Le vocabulaire est précis et décrit l'univers du livre de façon à immerger le lecteur au sein même de l'histoire. On se retrouve percher sur l'épaule des principaux protagonistes à la manière d'un perroquet sur son pirate. Guillaume Audru titille notre curiosité et nous embarque entièrement dans son récit.
Le passé  se mêle au présent, l'intrigue se révèle d'indice en indice, de quête en quête pour un final qui nous surprend et nous déstabilise. J'ignorais complètement cette sordide partie de notre Histoire de France et je me rends compte qu'elle n'a pas dû être la seule et unique... malheureusement.


Je remercie les Éditions du Caïman pour ce service presse !!!

vendredi 5 février 2016

Le couloir des âmes de Julie JKR

Auto-édition, 02/11/2015, 186 pages
Lu du 03 au 17 janvier 2016

Claire Porter a 18 ans et vit avec sa grand-mère, Millie, à Staten Falls, la petite ville du Montana qui l’a vue naître et qu’elle n’a jamais quittée. Elle ne connaît pas son père, et sa mère a mystérieusement disparue depuis huit ans. Claire partage donc son existence entre Millie et Lucas, son seul ami, qu’elle garde égoïstement pour elle et qu’elle ne veut présenter à personne. Aucune ombre ne vient assombrir ce tableau, jusqu’au soir où Millie décède de manière brutale. Peu après, on remet à Claire une lettre grâce à laquelle elle apprend que sa mère entretenait une correspondance avec un homme qui ne signait ses courriers que par les initiales LM et qui réside en France. Claire décide aussitôt de partir sur les traces de cet inconnu. Lucas lui promet de la rejoindre dès que possible. Commence alors pour la jeune fille un long périple dans le monde de la magie noire, semé d’embûches et de dangers, au cours duquel elle découvrira enfin la vérité sur sa naissance, sur ses parents, sur son passé. Autant de secrets qu’elle aurait sans doute préféré ne jamais déterrer. Dans cette histoire où le suspense et la terreur vont en un crescendo insidieux, Julie JKR rappelle au lecteur à quel point la curiosité est un vilain défaut.

Mon avis : C'est ma copine Loley Read qui m'a proposé de découvrir ce livre par le biais d'un service presse. Je commence donc par  la remercier ainsi que l'auteur.
Dans un premier temps, c'est la couverture (comme bien souvent si vous me connaissez bien) qui a attiré mon regard ainsi que le titre assez évocateur et tentant.
J'ai très rapidement lu la 4ème de couverture, j'ai toujours peur qu'elle en dévoile un peu trop.
Et me voici donc partie en voyage vers les Etats-Unis (mais pas que, je ne vous dévoile pas la suite) aux côtés de Claire, une jeune femme déjà bien malmenée dans sa courte vie. On se prend rapidement d'affection pour la jeune fille et notamment au travers de la relation qu'elle a établie avec sa grand-mère qui l'élève (le souvenir est fort pour ma part au vue de celle que j'entretenais moi-même avec ma grand-mère paternelle). Un autre personnage arrive dans le récit sous la forme d'un jeune homme plutôt mystérieux : Lucas. La curiosité du lecteur est déjà titillée par sa drôle de relation avec Claire.
Puis, c'est le choc, la grand-mère de Claire meurt subitement, emportant avec elle tout une part de la vie de la jeune fille. Mais l'auteur a réservé bien des surprises à notre jeune héroïne et embarque très rapidement son lecteur à sa suite. Le récit bascule alors dans le fantastique avec de premiers secrets révélés ou du moins suggérés à Claire et par un drôle de voyage Outre-Atlantique, en France. Sur les traces de sa mère puis de son père, Claire mène l'enquête et se retrouve mêlée à de biens obscures forces.
Si l'intrigue m'a particulièrement intéressée, le récit reste néanmoins de niveau young adult pour un lecteur assidu comme moi. C'est là où réside le seul bémol de ma lecture. Pour le reste, l'intrigue est très bien ficelée et le suspense progressif. Les sentiments sont finement mis en avant et dictent un peu le rythme de la quête de Claire. Une lecture intéressante et assez captivante pour moi au final.


Les avis des copines :
- Sabine : http://sabineremy.blogspot.fr/2015/12/le-couloir-des-ames-de-julie-jkr.html
- Stéphanie : libre-r-et-associes-stephanieplaisirdelire.blog4ever.com/julie-jkr-le-couloir-des-ames-de
- Violaine : http://leslecturesdelailai.blogspot.fr/2016/01/le-couloir-des-ames.html

Et pour en savoir un peu plus sur l'auteur, voici son portrait chinois : https://www.focus-litterature.com/7935269/c-est-mercredi-notre-interview-portrait-chinois-julie-jkr/

lundi 23 novembre 2015

Entre chien et loups de Sophie DUJARDIN

CreateSpace Independent Publishing Platform, 03/09/2015, 104 pages
Lu du 22 au 26 octobre 2015

C'est l'histoire d'un chien, et c'est une tranche de vie à travers le regard de ce chien. Une famille qui vit et qui meurt. Un cancer qui exulte. Des souffrances qui divisent. Une famille qui se brise. Des portraits au vitriol. La douleur de l'humain sous les yeux innocents d'un chien fidèle. 

Mon avis : La famille, le couple, la maladie, la peur, la mort, l'individualité, l'animal de compagnie sont autant de thèmes, importants, que l'on retrouve dans ces quelques pages.
 Alors que les relations familiales ne sont pas au beau fixe, un nouveau membre entre dans le cercle. Et c'est avec les yeux de cette compagne canine que l'histoire va se dévoiler aux yeux du lecteur.
On y découvre des personnages hauts en couleur (surtout la matriarche), des situations un peu cocasses vue par cette chienne un peu enfantine mais également le combat d'un malade et de son entourage.
J'ai lu ce livre alors qu'on venait nous-même de prendre un chien. Et je dois bien vous l'avouer ce n'était pas sans quelques réticences de ma part. Je ne suis pas très animal domestique et jusque là en avait même un peu peur. Héritage familial (il y a toujours eu un chat chez mes parents mais ma Maman avait peur des chiens) ou mauvais souvenir d'enfance (le terrible chien de mes voisins), quoiqu'il en soit, mon compagnon a fini par me décider. Nous avons pris un labrador d'un an et demi, couleur sable, de taille presque adulte mais avec un comportement de grand gamin et des yeux profonds. Il m'a fallu donc m'habituer à cette nouvelle cohabitation et pour en revenir au livre, j'y ai retrouver quelques passages qui m'ont fait sourire.
Deuxième point commun entre ma vie et ce livre : la maladie. Ma Maman est décédée d'une maladie neurologique appelée SLA ou Maladie de Charcot. 20 mois d'un pseudo combat ou plutôt d'une lente descente aux enfers. D'un côté, je me dis que la vie nous a offert 20 mois pendant lesquels j'ai pris le maximum de temps libre pour être à ses côtés et auprès de mon père. D'un autre, on se dit que c'est trop court, que ce n'est rien comparé aux années qui passent. Mais on ne peut faire que ce qu'on peut dans ce genre de situation. C'est exactement ce que j'ai retrouvé dans ce livre. On lutte misérablement avec le peu d'outils que l'on a à disposition mais le plus important restera le temps.
Un récit qui a donc remué pas mal de choses en mois. Je n'ai aucune idée d'où en est mon travail de deuil, si tant est que j'ai commencé un de quelque façon que ce soit mais la lecture peut aussi  accompagner dans ces moments-là.

Je remercie l'auteur de m'avoir proposé son livre, ce fut une belle découverte.





jeudi 22 octobre 2015

Un homme dangereux d'Emilie FRECHE

Stock, 19/08/2015, 288 pages
Lu du 19 au 22 septembre 2015

« Pourquoi est-on toujours attiré par les histoires qui ne sont pas faites pour nous ? »

Mon avis : Tomber amoureux, c'est magique, c'est beau, c'est avoir les papillon dans le ventre et les yeux qui pétillent...
Mais c'est aussi se mettre en danger. On se découvre, se dévoile face l'autre. On prend des risques, on ose, on se laisse entraîner dans l'aventure. 
Mais jusqu'où ?
C'est la principale réflexion de ce livre.
Et quand en plus, c'est son amant et non "l'officiel", la situation se corse.
La fidélité est une question d'avis personnel, de vécu, de caractère. C'est aussi un sujet qui m'a toujours poser beaucoup de questions : comment on arrive-t-on à ça ? Qu'est-ce qui nous y amène ? Peut-on aimer deux personnes en même temps ?
Si ce roman livre quelques réponses à ce sujet, j'aurai aimé connaître la position du mari.
Mais le point important de ce livre est que c'est une introspection de l'auteur elle-même, un genre de journal intime dont on découvre la finalité en toute fin.
Le passé en filigramme dans un  premier temps, prend une part beaucoup plus importante à la fin de l'ouvrage.
Est-il (le passé) un moyen de répondre à certaines questions de son existence ? Nos décisions actuelles et futures sont-elles intrinsèquement liées à notre passé ? 
Je crois que la réponse appartient surtout à chacun...



mercredi 16 septembre 2015

Les âmes troubles d'Olivier TAVEAU

Éditions du Masque, 03/2015, 320 pages
Lu du 19 juin au 10 juillet 2015

C’était une expérience étrange de le croiser à cet endroit, dans cette chambre d’hôpital. Il n’était pas du genre à se montrer, pas du genre à chercher la publicité. Il y avait bien les cadavres, oui, mais en dehors de ce détail, c’était un assassin discret. Qu’il se présente à lui, quelques heures après avoir abattu un policier et tenté de le tuer, laissait Nicholas Bog-Bat perplexe. Si encore il était venu finir le boulot, en silence, en passant. Même pas. Il voulait juste parler, disait-il. Parler…
Comme si le diable avait du temps à perdre.

Mon avis : Si le résumé avait déjà troublé ma lecture, le récit proposé par l'auteur m'a encore plus dérouté. Mais dans le bon sens, je vous rassure tout de suite.
Olivier Taveau signe un polar bien loin des classiques du genre, pas de scène de crime sanglante, où les ingrédients habituels disparaissent presque de l'action pour une intrigue centrée autour des personnages presque exclusivement.
Le bien et le mal se disputent une sacrée partie sur l'échiquier de la vie. Les personnages se présentent de façon de plus en plus troubles aux yeux du lecteur pour un dénouement final bien surprenant.
On ne peut lire ce livre sans penser aux maîtres du genre : Sire Cédric et son côté fantastique, Franck Thilliez et Maxime Chattam pour les descriptions partie intégrante de l'intrigue, mais la touche personnelle d'O. Taveau ressort bien au fil de la lecture et on se laisse complètement embarqué au milieu de cette toile d'araignée.
La plume est belle, pour preuve cette description qui m'a embarqué immédiatement : 
"Cheminant dans l'édifice, Loah s'émerveilla des fresques, des sculptures, des mosaïques sur le sol. Une nef immense s'offrit à eux, découvrant un escalier monumental flanqué de rampes aux balustres rouges. La lumière des candélabres venait caresser les marches blanches jusqu'aux voussures du plafond dans un ballet de nuances où l'obscur soulignait ici un trait, là une courbe.
Tout était majestueux, chaud, envoûtant."

Je remercie l'auteur, Olivier Taveau, de m'avoir proposé son livre.


mardi 25 août 2015

Une fille parfaite de Mary KUBICA

Mosaïc, 29/04/2015, 400 pages
Lu du 19 au 24 août 2015
« Je la suis depuis plusieurs jours. Je sais où elle fait ses courses, où elle travaille. Je ne connais pas la couleur de ses yeux, l’intensité de son regard quand elle a peur. Mais je le saurai bientôt. »
Incapable de dire non au séduisant et énigmatique inconnu qu’elle vient de rencontrer dans un bar, Mia Dennett, jeune héritière d’une des familles les plus en vue de Chicago, accepte de le suivre jusqu’à chez lui. Sans savoir qu’elle a commis une grave erreur. Et qu’après ce soir-là rien, jamais, ne sera plus comme avant.
Avec Une fille parfaite, Mary Kubica mène un récit à trois voix fondé sur une construction incroyablement précise et ingénieuse. Sans jamais le déflorer, l’auteur confère profondeur et intensité au mystère qui entoure le kidnapping de Mia — jusqu’à la révélation finale qui fait voler en éclats les apparences et donne toute son ampleur à cette histoire bouleversante.
Vous n’oublierez pas Une fille parfaite.
Vous n’oublierez pas Mia.

Mon avis : Babelio m'a proposé de chroniquer ce livre qui a eu bien du mal à parvenir jusqu'à moi mais le voilà tout juste lu et je suis pile dans les temps pour vous faire ma chronique.
Les premiers chapitres plongent rapidement le lecteur dans le cœur de l'histoire : l'enlèvement de Mia jusqu'à son retour parmi les siens. Mais Mary Kubica a prit le parti de donner la parole à trois de ses acteurs principaux : Eve, la mère de Mia, Gabe, le policier chargé de l'enquête et Colin, le kidnappeur. Alternant entre le présent, le retour de Mia, et le passé, l'ensemble du kidnapping, nous voilà pris dans l'histoire et les pages se tournent les unes après les autres.
Mary Kubica brouille les maigres pistes du policier mais cerne de plus en plus ses personnages pour laisser apparaitre un semblant de réponse. Mais ne soyez pas trop pressé ami lecteur, il vous faudra attendre l'épilogue pour mesurer toute l'intensité de l'intrigue. Et une question, vous restera à l'esprit : à sa place, auriez-vous fait ?
Si on peut pardonner à l'auteur les quelques clichés américains qui ponctuent le récit, sa plume rattrape le tout avec l'alternance des chapitres, du passé et du présent qui donne un rythme particulièrement soutenu à l'intrigue.


Merci à Babelio et aux Editions Mozaïc de m'avoir permis de le découvrir. 

Le coquillage d'Illona d'Antoinette David

Verte plume, 10/07/2015, 50 pages
Lu le 6 août 2015

Illona est une fillette plutôt chétive qui manque cruellement d’assurance. Victime de moqueries quotidiennes de la part de ses camarades de classe, elle est toujours triste et seule. Elle n’aspire qu’à une chose : être en vacances pour se réfugier chez sa grand-mère qui la comprend et la protège...
Une belle histoire emplie de sensibilité qui dénonce habilement le problème du harcèlement dans les écoles et collèges.

Mon avis : Le passage de l'école primaire au collège n'est pas évident pour tous les enfants. Nouveau lieu, nouveauX enseignantS, parfois nouveaux copains, nouvelle organisation, nouveaux enseignements,... Cela en fait des nouveautés quand on arrive à peine à sa première dizaine !!!
C'est le cas de la jeune Illona, au caractère déjà timide, qui se réfugie chez sa grand-mère dès qu'elle a un moment de libre. La complicité entre les deux personnages est flagrante et tout à fait attendrissante. 
L'été se profile et la rentrée des classes angoisse déjà notre jeune héroïne. Sa grand-mère tente de la rassurer comme elle peut. Mais c'est finalement une nouvelle aventure estivale qui va permettre à Illona de démarrer cette nouvelle année d'une tout autre façon.
Ce "petit" roman est très accessible au jeune public. Si le sujet est délicat - le harcèlement, mais surtout la question de l'estime de soi et de la confiance en soi -, le livre l'aborde de façon très simple et très prenante pour le jeune lecteur. 
Des éléments complètent la lecture, comme la définition du harcèlement, le rappel du cadre légal et la plateforme d'aide mise en place. Le tout permettant de démarrer une discussion avec le lecteur car il ne faut pas oublier qu'un livre ne donne pas toujours toutes les clés et que le dialogue sur ces sujets permet de répondre de façon plus précise aux questions des jeunes.


mercredi 3 juin 2015

Les rois du pétrole de Tore RENBERG

Presses de la Cité, 15/05/2015, 600 pages
Lu du 11 au 17 mai 2015


 Fraîchement divorcé, avec deux filles à charge, Pål, la quarantaine, est un joueur endetté jusqu'au cou. Acculé par ses créanciers, il ne voit bientôt plus qu'une issue : faire appel à Rudi, de la bande à Jani. Et la solution ne se fait pas attendre. Une bonne vieille arnaque à l'assurance, qui dit mieux ? Pourtant, rien ne va se passer comme prévu ; car en matière d'escroquerie il est préférable de ne pas avoir recours à un gangster en pleine crise existentielle et, surtout, d'éviter les témoins. Manque de bol, les jeunes amoureux Daniel et Sandra ont aperçu le petit groupe comploter dans la forêt. En ces jours de septembre, de nombreux destins vont basculer à Stavanger, ville portuaire du sud-ouest de la Norvège...

Mon avis : Qui n'a jamais rêvé de devenir, un jour, roi du pétrole ?
Alors que les Parques semblent joué au yoyo, la vie de quelques habitants de Stavanger va s'entrechoquer. Leur point commun : l'abandon et l'instinct de survie.
Tore Renberg brosse un portrait particulièrement saisissant de ses personnages En effet, il leur donne la parole, chacun leur tour, chapitre après chapitre. Entre récit, souvenir, introspection et projet d'avenir, le lecteur les voit évoluer au fur et à mesure de leur rencontre.
Le mal, le bien mais aussi l'amour pèse fort dans la balance de nos protagonistes. 
La famille prend également une place centrale dans ce livre. Qu'est-ce qu'une famille ? Que devient-elle quand l'un des membres abandonne la partie ? Cette notion est-elle inné ou doit-elle se construire avec ceux que l'on n'attendait pas forcément ?
Tout au long de ces 600 pages, les références musicales (et cinématographique) s'enchaînent aussi vite que dans un juke-box, dopant le récit d'une ambiance rock'n'roll fort agréable, on se surprendrait presque à siffloter les airs cités.
Mon seul bémol sera le style langagier de certains passages (cf l'image ci-dessous).
Et pourtant, même après quelques semaines, j'y repense encore en me disant que finalement, la jeunesse, la famille, l'amour sont et seront toujours des sujets universels...


 

Merci à Babelio et aux Presses de la cité de m'avoir permis de le découvrir. 

mercredi 6 mai 2015

En cas de bonheur de David FOENKINOS

J'ai lu, 04/04/2012, 320 pages
Lu du 30 mars au 4 avril 2015

"Il y a des romans d'amour qui sont déjà des films d'amour. Mais Truffaut n'est plus là pour les tourner. [...] Alors mieux vaut s'en tenir aux romans, aux rares romans d'aujourd'hui qui parlent vraiment d'amour. L'amour que nous avons vécu, l'amour que nous allons vivre, c'est sûr, l'amour que nous rêvons de vivre. Merci, Foenkinos." Erik Orsenna, de l'Académie française. 
"Jubilatoire! David Foenkinos, auteur farfelu et facétieux, ne déroge pas à sa réputation. [...] Pour cette réjouissante épopée, il se plaît dans la comédie sociale et distille ses réjouissantes sentences en dissertant une fois encore sur l'avenir de la vie conjugale." Nathalie Valiez – Elle

Mon avis : Pas de résumé sur la 4ème de couverture et il serait bien périlleux de vous en faire un. Pour vous donner l'amorce, on retrouve un couple en plein déboire.
L'auteur dissèque, non sans une belle pointe d'humour, le couple, les relations familiales, l'amitié... le tout condensé en moins de 200 pages.
Très souvent, la routine devient synonyme de sécurité pour le train-train quotidien. Mais elle enferme également dans un cage plus ou moins dorée, plus ou moins réaliste. Certains et/ou certaines s'en aperçoivent et décident de réactiver la flamme des premiers jours. D'autres vont tout simplement voir ailleurs.
C'est ce que décide Jean-Jacques menant ainsi son couple à la séparation.
Or, la vie n'est pas un long fleuve tranquille surtout sous la plume de ce drôle d'auteur qui prend un malin plaisir à balloter ses personnages comme de vulgaires marionnettes.

Ce qui est sûr avec ce livre, c'est :
- que toute vérité est bonne à dire, aussi difficile soit-elle...,
- que l'amour est une leçon de vie et un "travail" au quotidien,
- que parfois un seul regard suffit à tout dire,
- que le passé n'appartient qu'au passé et que le futur se construit au présent,
- que les "cours de russe" doivent vous mettre la puce à l'oreille,
- et que finalement, je garde un doute sur l'installation d'un hamac dans le jardin.

"Bien sûr que non, ce n'est jamais simple. 
On passe notre temps à aimer des souvenirs qui, eux, nous oublient. 
Chaque grain de nostalgie est un rétrécissement du chemin nous menant à la mort."


vendredi 13 mars 2015

La bibliothèque des coeurs cabossés de Katarina BIVALD

Denoël, 15/01/2015, 496 pages
Lu du 26 février au 5 mars 2015

Tout commence par les lettres que s’envoient deux femmes très différentes : Sara Lindqvist, vingt-huit ans, petit rat de bibliothèque mal dans sa peau, vivant à Haninge en Suède, et Amy Harris, soixante-cinq ans, vieille dame cultivée et solitaire, de Broken Wheel, dans l'Iowa. Après deux ans d’échanges et de conseils à la fois sur la littérature et sur la vie, Sara décide de rendre visite à Amy. Mais, quand elle arrive là-bas, elle apprend avec stupeur qu’Amy est morte. Elle se retrouve seule et perdue dans cette étrange petite ville américaine.
Pour la première fois de sa vie, Sara se fait de vrais amis – et pas uniquement les personnages de ses romans préférés –, qui l'aident à monter une librairie avec tous les livres qu’Amy affectionnait tant. Ce sera pour Sara, et pour les habitants attachants et loufoques de Broken Wheel, une véritable renaissance.
Et lorsque son visa de trois mois expire, ses nouveaux amis ont une idée géniale et complètement folle pour la faire rester à Broken Wheel…

Regards croisés sur un livre :

* Si on se présentait.....

Stef : Stéphanie, la fameuse lectrice à visée ! Si vous êtes un habitué du blog vous devez commencer à me connaître à travers mes lectures ;) Sinon eh bien quoi vous dire, grande lectrice depuis mon plus jeune âge, mariée,maman de 2 beaux enfants et propriétaire d'un chat, cochon d'inde et poissons ...Grande famille quoi !

Moi : Céline, enseignante/cuisinière/blogueuse. Après 14 ans, j'ai quitté ma ptite vie parisienne pour m'installer dans l'Aisne dans une belle maison. Les voyages en train rythment désormais ma vie professionnelle et m'offre de belles heures de lecture.

* Pourquoi ce livre ?
S :  Je souhaitais lire ce roman qui rencontre une très bonne critique. Et point non négligeable, c'est un roman qui, à mon avis, pouvait me permettre de rejoindre Céline du blog "Ce-livres-et-fourneaux" . Vu que nous avons sensiblement les mêmes goûts littéraires.

M : J'ai vu passé quelques bons et même très bons avis sur la blogosphère alors quand Stef me l'a proposé en LC, je n'ai pas pu refusé.

* L'auteur est-il un illustre inconnu pour vous ou au contraire un fidèle de votre bibliothèque ?
S :  Une totale découverte ! en même temps c'est son premier roman !

M : Une inconnue totale !!! Et donc une agréable découverte.

* En un mot, votre ressenti …
S :  Truculent

M : Un mot, c'est difficile... Tendresse... serait le mot qui me vient à l'esprit en refermant ce livre.

* Et si on devait approfondir en quelques lignes.

S :  C'est une belle histoire de rencontres, d'entre aide. Le réveil d'une petite ville américaine touchée par la crise. L'on rencontre une multitude de sentiment. J'ai beaucoup aimé les références des divers œuvres littéraires. Dont la plupart, a bien entendu été lu ! Au départ, je pensais que c'était un roman épistolaire et en fait pas du tout, enfin pas totalement ! Faire vivre un personnage à travers sa correspondance est une très bonne idée ! C'est un régal.

M : Si l'idée de départ semble assez cousu de fil blanc, la jolie plume de l'auteur en fait un roman très agréable à lire, une sorte de conte de fée des temps modernes. La confrontation de ces deux pays/cultures est intéressante mais il me manque un ptit quelque chose pour que ce soit un coup de cœur, peut-être que cela n'est pas assez poussé loin dans le choc des cultures. En tout cas, il m'a bien plu mais je reste sur ma faim.

* Serait-ce un livre que vous conseillerez ?
S :  Oh que oui !! L'écriture est très agréable, l'histoire est belle même si on sait comment tout va finir. c'est un livre qui fait un bien fou

M : Tout à fait car malgré mon bémol c'est une très jolie histoire.

* Quel titre auriez-vous donné à ce livre si vous en étiez l'auteur ?
S :  
L'invitée d'Amy


M : Le titre qui m'est venu à l'esprit est : L'amour sur rayonnage ! 

* Que pensez-vous de la couverture du roman ? est-elle bien choisie ?
S :  Elle est tout à fait réussi ! C'est même cette couverture qui m'a dans un premier temps charmée !

M : Plutôt accrocheuse mais les couleurs sont un peu palotes.
 
* Disons que vous êtes avec l'auteur, fauteuil, café...L'ambiance parfaite pour des petites confidences. Vous êtes bien. Vous lui parleriez de quoi ?
S :  Je lui demanderai pourquoi avoir située son roman en Amérique et non en Suède, je suppose qu'il y a là-bas aussi des villes dépeuplées.

M : Je crois bien que la première question que je lui poserais, serait : Pourquoi cette histoire. De nature curieuse, je me demande toujours comment l'auteur a choisit son intrigue, ses personnages (les a-t-il calqué sur des personnes réelles),...

* Le mot de la fin à l'invité du blog ...
M : Merci Stef pour ce nouveau rdv qui permet une nouvelle fois de voir/lire un livre sous un nouvel angle.






jeudi 15 janvier 2015

Satan était un ange de Karine GIEBEL

Fleuve noir, 13/11/2014, 336 pages
Lu du 5 au 6 janvier 2015

Hier encore, François était quelqu’un. Un homme respectable et respecté. Aujourd’hui, il n’est plus qu’un fugitif qui tenterait d’échapper à son assassin. En vain. Sur la route, Paul, un jeune auto-stoppeur de 20 ans. François s’arrête. « Vous allez où ? » demande-t-il. « Je ne sais pas. Et vous ? » « Je ne sais pas non plus. »
Que cache ce mystérieux jeune homme ? Aucune importance pour François qui a désormais un compagnon de route. Malgré les blessures de l’un et les secrets de l’autre, malgré la mort et la violence, ces deux écorchés vifs vont miraculeusement s’apprivoiser et vivre un voyage qui les mènera au-delà de tout ce qu’ils avaient pu imaginer. Faire ce qu’ils n’ont jamais fait. Vivre des choses insensées. Vivre surtout… Car la mort n’est pas forcément là où l’on pense la trouver.

Mon avis : Alors que résonne encore en moi la plume de K. Giebel et son Meurtre pour rédemption dont le personnage de Marianne ne peut laisser indifférent, je me suis plongée dans le dernier livre de cette nouvelle reine du crime.
Tout d'abord, la couverture a accroché mon regard, ce titre envahissant et cette route qui a l'air de ne plus vouloir en finir, ne semble faire qu'un et dessiné une croix. On pense alors road movie (à la Tarantino ?), accident de la route, périple routier,... mais une fois le livre terminé, elle prend tout son sens et je vous invite à y revenir après votre lecture.
François, avocat et attente d'une mort certaine et Paul, auto-stoppeur au passé déjà lourd pour son jeune âge. Quel lien peut-il s'établir entre ses deux personnages diamétralement opposés ? Quels évènements peuvent les amener à se rencontrer ? Car la vie (et la mort) est ainsi faite, elle met sur votre chemin des personnes qui s'immiscent dans votre vie et vous la font voir différemment.
De kilomètres en kilomètres, ces deux personnages apprennent à se connaître, enfin ce qu'ils laissent découvrir. Embarqué dans une série d'évènements dignes des meilleurs films d'action hollywoodiens, c'est bien l'humain que Karine Giebel dissèque en arrière-fond de sa toile.
Les relations amoureuses, le lien parental, la fratrie sont autant d'interrogations et de remises en question que livre K. Giebel à son lecteur. On croit lire une intrigue bien ficelée mais ce thriller se révèle encore plus profond grâce à la plume de l'auteur.


Avec ce titre, je valide ma participation pour le challenge de Calypso


mercredi 7 janvier 2015

13 à table de Collectif

Pocket, 06/11/2014, 274 pages
Lu du 31 décembre 2014 au 5 janvier 2015

13 auteurs pour 13 nouvelles centrées autour d’un thème commun : un repas. Intrigues policières, réunions de famille qui dérapent, retrouvailles inattendues… Du noir, de la tendresse, de l’humour, de l’absurde, à chacun sa recette.
13 repas à déguster sans modération, alors à table !

Mon avis : 5€ pour 13 nouvelles et pour offrir 3 repas, qui refuserait ?!? Quand des grands noms de la littérature s'associent pour une belle cause, on ne peut que les suivre et j'espère de tout cœur qu'ils auront atteint leur objectif de 300 000 exemplaires vendus.
Dans l'ensemble, j'ai beaucoup aimé ces petites nouvelles. C'est un véritable exercice de style car il ne faut pas oublier qu'il faut arriver à maîtriser son récit pour ne pas dépasser son quotas de pages. Moi qui suis assez bavarde et plus à l'aise dans les dissertations que les résumés, je salue ce travail d'écrivain.
Mon seul bémol aura été que le thème du repas n'ait pas été conservé par tous les auteurs.

Olympe et Tatan – Françoise Bourdin :
Dans ma famille, les repas de famille (justement) sont de véritables fêtes alors celui-ci m'a beaucoup attristé et j'ai pensé à toutes ceux et celles qui n'ont pas la chance de connaître ça ou si rarement.

Maligne – Maxime Chattam :
Etrange consultation que voilà pour le Dct Kurger et quel mal peut bien envahir ce curieux patient ? Du Chattam tout craché (mais pas à table, ce n'est pas poli).

Nulle, nullissime en cuisine ! – Alexandra Lapierre :
Très sympa que ce quiproquo qui finit en beauté.


Un petit morceau de pain – Agnès Ledig :
Que de poésie et d'émotions en quelques pages, sûrement celle qui m'a le plus touchée.


Mange le dessert d'abord – Gilles Legardinier :
Merci M. Legardinier de vous être livré avec autant de douceur et de gourmandise.


Une initiative – Pierre Lemaitre :
Un vrai plaisir de retrouver la plume de M. Lemaitre. Cet oncle m'a beaucoup touché dans son envie de bien faire pour sa famille.


Dissemblance – Marc Levy :
Si j'avais été correctrice de ce livre, ça aurait été un "copie à revoir, hors sujet" que j'aurai inscrit en haut de la copie de M. Levy. Elle arrive comme un cheveu sur la soupe. Si le sujet et la façon de le traiter sont intéressants, je suis restée sur ma faim pour cette nouvelle hors de propos.


Fantôme – Guillaume Musso :
Une intrigue parfaitement ficelée mais hors sujet également.


Jules et Jim – Jean-Marie Périer :
Le repas n'est pas le thème principal de cette nouvelle mais elle est tellement bien écrite que l'on passe outre ce détail. Une belle histoire sur l'amitié.
 
Le Parfait – Tatiana de Rosnay :
J'ai beaucoup aimé celle-ci. Quoi de plus compliqué que d'organiser un mariage surtout avec cette "Mamie" détestable au plus au point. On ne peut avoir que de la compassion pour la pauvre Monique !!!


La part de Reine – Eric-Emmanuel Schmitt :
Une merveille que cette nouvelle avec cette très belle histoire d'amitié et de respect.

Gabrielle – Franck Thilliez :
F. Thilliez prend la défense de Mère Nature comme il sait si bien le faire.


Langouste blues – Bernard Werber :
La meilleure pour la fin !!! 

 

J'ai lu ce livre en LC avec Enna, voici sa chronique :
 http://ennalit.canalblog.com/archives/2015/01/12/31275428.html !!! 

Avec ce titre, je valide la catégorie OBJET du

 

mercredi 15 octobre 2014

Le premier sang de Sire CEDRIC

Ebook,  15/03/2012, 508 pages
Lu du 4 au 9 octobre 2014

Cité les Ruisseaux. Surveillance de nuit. Eva Svärta et Erwan Leroy espèrent enfin faire tomber Ismaël Constantin. Mais le feu ravage son appartement et le caïd meurt brûlé vif.
Neuilly-sur-Seine. L'argent, le pouvoir, la beauté... Madeleine Reich avait presque oublié qu'il y avait un prix à payer. Ce soir, les anciennes blessures se rouvrent, et l'heure est venue d'affronter sa peur.
Eva, la policière albinos, ne le sait que trop bien : le temps n'a pas de prise sur les liens tissés dans le sang. Surgis de l'ombre, les fantômes du passé réclament leur dû…

Mon avis : Mes souvenirs étaient un peu lointain du premier opus (De fièvre et de sang) de cette série car je l'ai lu il y a deux ans maintenant. Toutefois, je me suis très vite replongée dans l'univers d'Eva Svärta et ses acolytes.
Si le début nous emmène dans une première direction, le trafic de drogue, Sire Cédric envoie son lecteur dans bien d'autres contrées. Mêlant parfaitement le thriller et le fantastique, c'est un nouveau genre que nous propose l'auteur. Le premier titre m'avait un peu laissé sur ma faim mais elle a été vite satisfaite avec ces nouvelles aventures, mélange de magie noire et d'enquête policière.
Les ingrédients sont savamment dosés pour accrocher le lecteur et lui donner envie de satisfaire sa curiosité jusqu'au final que l'on voit un peu venir malheureusement par habitude. 
Dans ce tome, le passé et le présent ne font plus qu'un pour l'enquêtrice Eva, personnage au passé dévastateur et mal de vie suite à l'assassinat de sa sœur jumelle.
Le lecteur ne peut que mordre à l'hameçon laissé traîner par Sire Cédric, vivement le mois prochain pour la suite avec La mort en tête.

 Avec ce titre, je valide ma participation pour la session "SANG"


 
 Avec ses 509 pages, il rentre tout pile dans le challenge de Plume de Cajou


 Ce livre a reçu tous ces prix et entre donc dans le prochain Challenge A tous prix
Nominé pour le Prix de l'Embouchure
(Prix décerné par l'Amicale du Personnel de la Police Nationale 2013)
Nominé pour le Grand Prix de l'Imaginaire
(Festival Etonnants Voyageurs de Saint-Malo 2013)
Book d'Or (Book En Stock 2012)
Coup de cœur de l'équipe éditoriale France Loisirs