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mercredi 2 novembre 2016

Dictionnaire des mots manquants dirigé par Belinda Cannonce & Christian Doumet

Editions Thierry Marchaisse, 03/03/2016, 211 pages
Lu en octobre 2016
Un enfant qui perd ses parents ? C’est un orphelin. Mais un parent qui perd son enfant ? Il n’existe pas de mot pour le désigner.
 Toute langue a des lacunes lexicales, des zones de sens auxquelles ne correspond aucun terme précis. Ce dictionnaire littéraire donne la parole à quarante-quatre écrivains qui tentent, non pas de fabriquer des néologismes, mais simplement de décrire et d’interroger quelques manques éprouvés dans leur pratique de la langue.
 Nul souci d’exhaustivité, nulle possibilité même. Mais l’esquisse d’une cartographie des absences, dans un certain paysage de la littérature française contemporaine.
Auteurs Élisabeth Barillé, Pierre Bergounioux, Stéphane Bouquet, Belinda Cannone, Pierre Cleitman, Pascal Commère, François Debluë, Michel Deguy, Jean-Michel Delacomptée, Gérard Dessons, Jean-Philippe Domecq, Max Dorra, Christian Doumet, Anne Dufourmantelle, Renaud Ego, Denis Grozdanovitch, Jacques Jouet, Pierre Jourde, Cécile Ladjali, Pierre Lafargue, Frank Lanot, Alain Leygonie, Diane De Margerie, Jean-Pierre Martin, Isabelle Minière, Dominique Noguez, Gilles Ortlieb, Véronique Ovaldé, Alexis Pelletier, Pia Petersen, Didier Pourquery, Philippe Raymond-Thimonga, Henri Raynal, Philippe Renonçay, Jean Rouaud, James Sacré, Marlène Soreda, Morgan Sportes, Brina Svit, François Taillandier, Claire Tencin, Gérard Titus-Carmel, Patrick Tudoret, Julie Wolkenstein.

Mon avis : Ce titre m'a tout de suite attiré dans la liste des ouvrages proposés dans la dernière Masse Critique; en tant qu'ancienne étudiante en linguistique tout d'abord et tant qu'amoureuse des mots ensuite.
J'avais découvert cette inexistence des mots dans Tom est mort et le fait qu'effectivement il n'y a aucun mot pour désigner un parent qui perd son enfant, c'est naturellement tellement incongrue, impossible que personne ne peut proposer de mot à la hauteur de ce drame.
Mais revenons en au livre. Un dictionnaire, on aime y farfouiller, y piocher, y découvrir un mot parmi un autre mais celui se présente d'une toute autre façon.
Le premier exercice pour les différents auteurs sera de présenter au lecteur le concept, la notion, le mot inexistant. Exercice somme tout périlleux pour la plupart. Puis de "définir", de préciser ce trou dans le triangle (voir en-tête de chapitre).

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On y découvre des situations où effectivement le mot manque, mais où surtout le vécu rend compte. Car comme tout dictionnaire, ce livre fait appel à la culture, à la connaissance, à l'expérience du lecteur pour en saisir les tenants et les aboutissants.



Merci à Babelio et aux Editions Thierry Marchaisse pour l'envoi de ce livre.






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jeudi 25 février 2016

Un doigt dans le pot de confiture d'Elisabeth BOURGOIS

Éditions des béatitudes, 30/09/2015, 96 pages
Lu le 20 février 2016

Tout en simplicité et sincérité, Elisabeth Bourgois se livre ici et témoigne de la terrible épreuve de perdre son mari en cinq mois seulement, après trente-neuf ans de mariage.
Le lecteur partage avec elle ce choc imprévisible, ses incertitudes, ses questions, ses décisions terribles à prendre, ses moments d’épuisement. Ce qu’elle a voulu avant tout en écrivant ce livre est de rejoindre tous ceux qui vivent l’éprouvante expérience de la maladie, de la souffrance et de la mort qu’ils soient soignants, malades ou famille.

Une réflexion puissante faite de lucidité dans les difficultés, de faiblesse et de peur, mais aussi d’espoir en la Vie.
« Ce n’est pas de moi que j’ai voulu parler dans ce petit livre, mais tout simplement des découvertes que j’ai faites car, en toutes circonstances, il y a toujours des instants de grâces, entre sourires et fou-rires, maladresse et génie, tendresse et dévouement, désespérance et merveilleux Amour. »

Mon avis : J'ai reçu et lu ce livre dans le cadre d'une Masse critique de Babelio. J'avais un peu loupé le timing et, je dois vous l'avouer, j'ai cliqué au hasard des couvertures qui agrippaient mon œil. Alors quand j'ai reçu le mail pour me dire que j'allais recevoir celui-ci, il a bien fallu que j'aille voir de quoi ça parlait au final.
Je pensais qu'avec ce titre, le livre allait m'embarquer dans des souvenirs d'enfance, j'imaginai facilement une vieille bâtisse familiale où l'auteur aurait passé quelques vacances scolaires, des rires d'enfants, des petits-déjeuner aux tables dressées comme les anciens banquets des Rois,...
Mais j'avais bien tort, ce livre m'a basculé quelques années en arrière dans le court/long chemin de la maladie qui a grignoté ma Maman à petits feux.
Car si ce pot de confiture qui tire sur sa fin/faim évoque bien des souvenirs heureux pour l'auteur également, c'est bien un triste parcours qu'elle retrace dans ces quelques pages, celui de la maladie de son mari.
J'y ai retrouvé pas mal de similitudes avec ce que nous avons vécu auprès de ma Maman : le choc de l'annonce, la remise en question de tout et n'importe quoi, le temps qui s’effile inexorablement, la peur, le travail de deuil qui commence, la brutalité de certaines annonces du corps médical et paramédical qui ne prend pas forcément de pincettes, l'hyperactivité, ...
L'auteur, Elisabeth Bourgois est mère de famille nombreuse, encore une similitude. J'y ai donc retrouvé des éléments communs avec la mienne, les coudes qui se serrent jusqu'à faire un seul bloc, d'un seul tenant. Le "chacun fait comme il peut" parce qu'on ne peut pas toujours faire autrement, les anecdotes pour essayer de faire face, et l'Amour avec un grand A...
Toutefois, il m'a manqué pas mal de choses dans cette lecture. L'auteur retrace le parcours de sa seule voix, un peu de celle de son mari, mais cela m'a paru au final assez "léger" tant il y a de choses vécues avec la maladie. 
Une lecture en demi-teinte du coup pour moi mais qui peut être intéressante pour qui n'a pas vécu cette "aventure".






Je remercie Babelio pour la découverte de ce livre.
 


jeudi 31 juillet 2014

Défendre Jacob de William LANDAY

Michel Lafon, 11/10/2012, 416 pages.
Lu du 28 au 31 juillet 2014.

Depuis vingt ans, Andrew Barber est procureur adjoint du comté de Massachusetts. Admiré par ses pairs pour sa combativité au tribunal, respecté de la communauté, il est aussi un père de famille heureux, veillant sur sa femme Laurie et leur fils Jacob. Quand un crime atroce secoue la quiétude de sa petite ville, c’est la foudre qui s’abat sur lui : son fils de 14 ans est accusé du meurtre d’un camarade de classe.
Andrew ne peut croire à la culpabilité de Jacob et va tout mettre en œuvre pour prouver son innocence. Mais à mesure que les indices à charge s’accumulent et que le procès approche, certaines révélations surgies du passé sèment le doute et menacent de détruire son mariage, sa réputation et sa foi en la justice. Le dos au mur, Andrew devra faire face au pire dilemme de sa vie : choisir entre la loyauté et la vérité pour défendre cet adolescent qu’il connaît si mal.

Mon avis : On pense mener une vie tranquille, avoir une petite famille unie et malgré un passé douloureux, on envisage l'avenir avec une certaine sérénité. Et puis, un jour, tout bascule. Un enfant meurt et on vous charge de l'enquête. Alors qu'une 1ère piste s'avance, on vous désaissit du dossier car finalement l'accusé n'est autre que votre propre enfant...
On ne peut imaginer pire tragédie pour un parent que de perdre son enfant. Il n'y a d'ailleurs pas de terme pour désigner un parent "orphelin", cela n'est pas dans l'ordre des choses.
Mais que peut-on ressentir lorsque votre enfant est accusé de ce crime ? Sur quels principes d'éducation, peut-on s'accrocher pour le défendre ? Connait-on finalement si bien les personnes qui composent notre famille, qui vivent dans notre foyer ?
Tant de questions avec lesquelles Andy, procureur adjoint et père de cet enfant que l'on accuse, se débat. Son propre passé et celui de son père ainsi que de son grand-père peut-il en être la cause ? Un effet ? Une conséquence ?
Un enfant grandit au travers de l'éducation de ses parents. Les notions de bien et de mal sont forcément abordées un jour ou l'autre. Mais est-ce que le mal se transmet ? Existe-t-il un gère du meurtre ?
Si j'ai pu apprécier les tours et détours que prend la propre enquête du père, le déroulé du récit sous la forme de procès m'a ennuyé. Il fut un temps où je dévorais les John Grisham et autres fan du genre, ce temps-là me semble bien révolu.
Néanmoins, sans vous la dévoiler, la fin laisse encore plus de questions que la couverture...





Avec ce titre, je valide la catégorie PRÉNOM du challenge :



dimanche 1 juin 2014

Fight club de Chuck PALAHNIUK

Folio, 08/1996, 528 pages.
Lu du 21 au 25 mai 2014.

« Laisse-moi te parler de Tyler. Tyler dit : les choses que tu possèdes finissent toujours par te posséder. C’est seulement après avoir tout perdu que tu es libre de faire ce dont tu as envie. Le fight club t’offre cette liberté.
Première règle du fight club : Tu ne parles pas du fight club.
Deuxième règle du fight club : Tu ne parles pas du fight club. Tyler dit que chercher à s'améliorer, c’est rien que de la branlette. Tyler dit que l’autodestruction est sans doute la réponse. »

Mon avis : Le film m'avait beaucoup interpellé alors quand Calypso a annoncé le mot "club" pour la session de son challenge Un mot des titres, je n'ai pas hésité une seconde à sortir ce livre de ma E-PAL.
Pour être tout à fait franche, le film m'a bien aidé pour la lecture du livre. Le texte est presque brut de décoffrage et il faut arriver à suivre les interactions entre les différents protagonistes. 
L'auteur au nom difficilement prononçable (heureusement que c'est une chronique écrite et non orale) dénonce la société de consommation américaine, le système patron-employé, la mondialisation et la difficulté de se faire une place dans une société où tout s'accélère.
Un livre intéressant pour sa prise de position mais une écriture un peu trop masculine à mon goût. 


Avec ce titre, je valide ma participation au challenge de Calypso :


Avec auteur, je valide la lettre P du challenge


Ce film a été adapté au cinéma en 1996 par David Fincher 






Ce livre a remporté le prix de la Pacific Northwest Booksellers Association en 1996

mercredi 30 avril 2014

Canyon creek d'Alexis Aubenque

Toucan, 23/06/2012, 553 pages.
Lu du 25 au 30 avril 2014.

Canyon Creek, petite ville tranquille qui tient son nom du Canyon qui la borde, est en proie à une série de crimes de jeunes filles latinos. La sergente Suzie McNeill est persuadée qu’il s’agit d’un tueur en série, contrairement au shérif, son père, qui n’y voit qu’une simple coïncidence statistique. A l’aide du lieutenant Jack Spencer, elle en oubliera toutes les règles pour prouver ses théories et arrêter le détraqué qui sévit dans sa ville. Mais c’est un objectif qui lui sera d’autant plus difficile à atteindre que revient dans sa vie Dale Turner, un homme au passé mystérieux. Un homme tout juste sorti du coma, amnésique, après un accident très suspect survenu un mois plus tôt… Doit-on payer pour des crimes dont on ne se souvient plus ? Doit-on tenter de ranimer les braises d’une fougue juvénile ou au contraire l’enterrer à jamais ?
Mon avis : Plutôt déçue par Stone island, je n'étais pas très enthousiaste à l'idée de reprendre cet auteur mais à la sortie de 7 jours à Rivers Falls qui m'a plutôt bien plu, je me suis lancée. 
L'accroche sur la couverture vous embarque aussitôt dans le livre. Une ville au milieu du désert comme on le voit dans les films et séries américains, une chaleur accablante et des personnages qui vous placent tout de suite dans l'histoire. Voilà un début tentant et me voilà prise dans cette curieuse enquête parallèle menée par l'héroïne, partagée entre sa soif de carrière et son statut de fille à papa et qui doit faire ses armes mais surtout ses preuves au sein d'un "commissariat" rempli de testostérone. En parallèle, un homme se réveille à l'hôpital, amnésique, après avoir survécu à une chute dans le le désert.
Alors que l'auteur se concentre sur ses personnages, les drames se jouent et se déjouent des policiers dont les personnalités se révèlent au fur et à mesure que les évènements se dévoilent. 
Les clichés sont un peu trop fréquents mais on se laisse embarquer dans cette aventure dont le final rattrape le reste du livre.
Un thriller qui se lit bien mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable dommage l'idée de départ est plutôt bonne.



mercredi 13 novembre 2013

L'aliéniste de Caleb CARR

Pocket, 15/01/2004, 574 pages.
Lu du 23 au 31 octobre et du 6 au 12 novembre 2013.

New York 1896... Un meurtrier auprès duquel jack l'Éventreur fait piètre figure sème aux quatre coins du Lower East Side les cadavres d'adolescents atrocement mutilés sans provoquer la moindre réaction des pouvoirs publics... Révolté par tant d'indifférence, Theodore Roosevelt, alors préfet, fait appel à ses amis John Schuyler Moore, chroniqueur criminel, et Laszlo Kreizler, aliéniste spécialiste des maladies mentales -, pour élucider cette énigme terrifiante. Leurs procédés sont révolutionnaires ! En étudiant les crimes, ils pensent pouvoir brosser le portrait psychologique de l'assassin, l'identifier et l'arrêter. Ils ont peu de temps : le meurtrier continue à frapper. Les obstacles se multiplient mais rien ne pourra les arrêter...

Mon avis : Caleb Carr nous plonge dans le New York de la fin du XIXème siècle. Riche, bien trop à mon goût, en détails sur la construction de la future Big Apple, l'intrigue se noue peu à peu et emmène cette équipe d'enquêteurs un peu particulière dans un sacré voyage. 
Les meurtres sont sordides et on devine au fur à mesure que l'univers de l'assassin l'est tout autant (et on découvre avec une certaine surprise que l'on était un peu loin du compte). 
Les différents personnages sont particulièrement bien construits et attachants. Ils humanisent parfaitement ce plein essor de New York.
Mais trop c'est trop pour moi. Les pages sont denses, il y a peu de pauses et surtout beaucoup trop de détails certes complémentaires au récit mais qui m'ont fait perdre le fil à plusieurs reprises. Dommage car l'intrigue me plaisait beaucoup. Une lecture en demi-teinte donc pour moi. Je me suis quand même décidée à le lire jusqu'au bout.

[J'ai lu ce livre en deux fois car j'ai dû lire un livre et le chroniquer avant une certaine date.]




mercredi 6 novembre 2013

Pourquoi être heureux quand on peut être normal de Jeanette WINTERSON

Points, 17/11/2011, 350 pages.
Lu du 1er au 6 novembre 2013.


Abandonnée à la naissance, Jeanette Winterson est recueillie par un couple de pencôtistes de Manchester. Sa mère adoptive, Mrs Winterson, ne sait pas aimer. Cette femme dépressive, violente et dévote est enfermée dans une solitude qu’elle veut étendre à sa fille. Adolescente, Jeanette s’émancipe grâce à la littérature et la sexualité, deux chemins à bannir pour sa mère. Dans cette autobiographie pleine de fantaisie et de férocité, elle raconte avec humour l’histoire de sa quête du bonheur.

Mon avis : C'est la 2ème fois que j'ai la chance de gagner un livre avec la Masse critique de Babelio. Et voilà un 2ème roman autobiographique de découvert grâce à eux. 
Pour tout vous dire, j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans. L'auteure explore son passé pour construire son avenir et ayant été adopté la question n'est pas simple. Le récit est donc dans un premier temps, chaotique, désorganisé, passant une idée à une autre,... si bien que j'ai faillit l'abandonner, d'autant qu'on arrivait au bout du temps imparti. Mais j'aime tenir mes engagements et je me suis accrochée.
J'ai finalement lu les 2/3du livre en 2 jours !!! Même s'il ne restera pas dans mes souvenirs comme un livre grandiose, j'ai finit pas m'attacher à la jeune fille/femme en pleine recherche d'identité. La construction du soi passe par ce que l'on a été au départ, j'en suis convaincue, tout comme le découvre l'héroïne. 

 "En naissant, je suis devenue le coin visible d'une carte pliée. 
La carte offre plus d'un itinéraire. Plus d'une destination. La carte, ce moi qui se déplie, ne conduit nulle part en particulier.La flèche qui indique VOUS ETES ICI est votre première coordonnée. Il y a bien des choses qu'on ne peut changer quand on est enfant. Mais on peut au moins faire son sac en prévision du voyage."

Le récit est parfois choquant, dérangeant mais dans combien de situations semblable à d'autres histoires de famille. Jeanette Winterson ouvre aux lecteurs la porte de son intérieur, de son cœur et surtout de sa tête.
Dans ce livre, on découvre également l'Angleterre des années 60, l'après-guerre, l'arrivée de M. Thatcher,...




Merci à Babelio pour cette découverte :



Ce livre a reçu le Prix Marie-Claire 2012
et fait partie de la sélection 2014 pour le Prix du meilleur Roman des lecteurs de Points

Avec cette auteure, je valide la lettre W du challenge

jeudi 3 octobre 2013

Hunger games Tome 1 de Suzanne COLLINS


Epub, 01/10/2009, 379 pages.
Lu du 1er au 3 octobre 2013.


Dans chaque district de Panem, une société reconstruite sur les ruines des États-Unis, deux adolescents sont choisis pour participer aux Hunger Games. La règle est simple : tuer ou se faire tuer. Celui qui remporte l’épreuve, le dernier survivant, assure la prospérité à son district pendant un an. Katniss et Peeta sont les « élus » du district numéro douze. Les voilà catapultés dans un décor violent, semé de pièges, où la nourriture est rationnée et, en plus, ils doivent remporter les votes de ceux qui les observent derrière leur télé… Alors que les candidats tombent comme des mouches, que les alliances se font et se défont, Peeta déclare sa flamme pour Katniss à l’antenne. La jeune fille avoue elle-aussi son amour. Calcul ? Idylle qui se conclura par la mort d’un des amants ? Un suicide ? Tout est possible, et surtout, tout est faussé au sein des Hunger Games…

Mon avis : On ne peut lire ce livre sans penser au film Battle royale où de jeunes lycéens se retrouvent sur une île et un seul doit survivre. Alors forcément, en ayant ce film qui m'a plutôt interpellé à l'époque où je l'ai vu, difficile d'apprécier l'essentiel de ce 1er volet. L'univers décrit par Suzanne Collins est riche et intéressant, le film rendra peut-être mieux compte des décors et costumes. Les personnages sont assez travaillés dans leur personnalité et traits de caractère mais c'est là justement le principal défaut que je reprocherai à l'auteur. Le récit porte surtout sur ces personnages et leurs relations mais manque cruellement de ce que je pensais découvrir : l'enjeu des Junger games. Je trouve que la partir "jeux" à proprement parlé disparaît presque du livre. Ayant lu quelques livres dans la même veine comme les Harry Potter, Elie et l'apocalypse, je les trouve plus fournis en détails concernant les aventures des personnages. Pour moi, ce manque de récit appauvrit l'histoire est en fait une simple romance fantastique. Quel dommage car l'intrigue semblait prometteuse. Néanmoins, je regarderai le film de ce 1er volet et lirai les tomes suivants pour voir comment l'auteur l'a fait évolué. Qui sait, peut-être serai-je surprise ?


Avec ce titre, je valide ma participation aux Challenges de Mia pour le mois d'octobre



Et voici l'avis des co-lectrices de ce 1er volet !!!

Le livre a été adapté au cinéma le 21/03/2012 :

Il rentre donc dans le Challenge :

Avec cette auteure, je valide la lettre C du challenge
 

samedi 24 août 2013

Charly 9 de Jean TEULE

Pocket, 01/03/2012, 221 pages.
Lu du 21 au 24 août 2013.

Il est vrai que Charles IX ne fut pas un roi comme les autres et qu’il n’aurait pas laissé un grand souvenir s’il n’avait ordonné, en août 1572, le massacre de la Saint-Barthélemy, carnage qui horrifia l’Europe, à l’exception du pape et des Espagnols qui y virent, eux, la bienheureuse volonté de Dieu. Cette décision n’était pas la sienne mais celle de sa mère, la redoutable Catherine de Médicis qui utilisa toute sa vie sa nombreuse progéniture pour assouvir son appétit dévorant de pouvoir : dès qu’un de ses fils mourait, elle poussait illico le suivant sur le trône de France. Charles IX avait 22 ans à l’époque, et il ne possédait ni la cruauté, ni la détermination, ni la force morale d’assumer un crime aussi horrible. Accablé par le poids de sa faute, il sombra dans une folie qui le conduisit en quelques mois à la maladie et à la mort…

Mon avis : Une véritable plongée dans l'Histoire de France !!! Pas de faux-semblant, le style est cru, les faits véridiques (?); en tout cas, J. Teulé ne mâche pas ses mots pour décrire cette France d'une autre époque où jeux de pouvoirs, manipulation, sexe et autres dépravations vont bon train. Alors que les français tentent péniblement de survivre, le Roi et sa Cour multiplient les frasques.
En ce jour (24 août), cela me fait tout drôle d'écrire cette chronique sur le personnage qui a ordonné, par défaut (?), le massacre de la Saint Barthélémy. C'est un pan de l'Histoire dont on se rappelle avec peine car tout massacre que ce soit, cela reste inhumain de s'entretuer au nom d'une "mauvaise" religion. Heureusement, la société a évolué mais les conflits demeurent et la peur de l'inconnu demeure. Qu'ils soient sur la question des préférences sexuelles, religieuses, ..., les conflits font toujours des victimes d'une façon ou d'une autre.
Pour en revenir au livre de Jean Teulé, le vocabulaire, le langage chartrier, la description des costumes et des mets placent tout de suite le lecteur dans l'ambiance de l'époque. On n'y accroche ou pas, pour ma part, un autre style ne m'y aurait peut-être moins fait adhérer.

L'avis des copains : - Tribulations d'une vie
                                - Du temps pour lire.




mercredi 12 juin 2013

La liste de Siobhan Vivian

Nathan, 25/04/2013, 406 pages.
Lu du 7 au 12 juin 2013.
 
Une tradition odieuse sévit au lycée de Mount Washington : tous les ans, une semaine avant le bal de début d'année, une liste est placardée dans les couloirs. Personne ne sait qui établit cette liste. Et personne n'a jamais réussi à empêcher qu'elle soit publiée. Invariablement, chaque année, la plus belle et la plus laide des troisièmes, des secondes, des premières et des terminales sont désignées. 8 filles en tout. 8 filles qui se retrouvent sous les projecteurs impitoyables du lycée. 8 filles qui vont voir leur vie brusquement changer… pour le meilleur ou pour le pire ?

Mon avis : Typiquement américain, on y retrouve tous les clichés de la vie lycéenne de ce vaste pays : pom pom girls, football américain, jeunes permis, fêtes et surtout bal de rentrée !!! Proposé dans le cadre d'une lecture commune, je me suis laissée tenter par ce livre. Le sujet abordé, la question de l'apparence physique, est plutôt délicat mais international; néanmoins, Siobhan Vivian rédige avec une certaine maturité les différents évènements qui découlent de la publication de cette fameuse "liste". On pense forcément à quelques séries d'ado comme Les frères Scott ou pour les plus anciennes (comme moi) Beverly hills et on se rend compte que les problématiques restent les mêmes de génération en génération, mais avec une aggravation des réactions des jeunes comme l'anorexie. Si l'auteure traite ce sujet de manière presque réaliste, tous les cas de figure sont présentés, la fin apparaît comme bâclée et abrupte. On attend davantage que celle proposée par l'auteure.


samedi 30 mars 2013

Mortel été de Molly KATZ

France loisirs, 01/01/2002, 357 pages.
Lu du 27 au 29 mars 2013.
 
Renversé par un chauffard, le petit Liam n’a pas survécu à ses blessures. Ellen, sa mère, est sûre d’avoir reconnu au volant de la voiture un policier local, homme respecté et admiré. Mais la police nie farouchement, affirmant qu’il n’était pas dans le quartier ce jour-là. Seule contre toute la ville, elle décide de poursuivre son combat pour faire éclater la vérité. À la vie à la mort...

Mon avis : Difficile de lâcher ce livre car on ne peut que soutenir cette mère terrassée par la douleur de la perte de son enfant, qui ose se lever contre celui qui, de part sa position de policier respecté, est forcément innocent aux yeux des autres. Un bémol pour le style qui m'a, toutefois, donné l'impression de lire un scénario de téléfilm.


lundi 4 mars 2013

Maudit karma de David SAFIER

Pocket, 15/04/2010, 342 pages.
Lu du 28 février au 3 mars 2013.
 
Animatrice de talk-show, Kim Lange est au sommet de sa gloire quand elle est écrasée par une météorite. Dans l'au-delà, elle apprend qu'elle a accumulé beaucoup trop de mauvais karma au cours de son existence. Non seulement elle a négligé sa fille et trompé son mari, mais elle a rendu la vie impossible à son entourage. Pour sa punition, Kim se réincarne en fourmi. Et le pire reste à venir: de ses minuscules yeux d'insecte, elle voit une autre femme la remplacer auprès de sa famille. Elle doit au plus vite remonter l'échelle des réincarnations. Mais, de fourmi à bipède, le chemin est long et les obstacles nombreux...

Mon avis : Rafraîchissant après ces témoignages et thrillers que j'ai lu dernièrement. Je préfère l'humour britannique d'Isabel Wolff à l'humour allemand mais on se laisse prendre au jeu de ces curieuses réincarnations. Pour ma part, j'aimerai beaucoup me réincarner tout en gardant ma personnalité, vivre 1000 et 1 vies de différentes espèces, ça pourrait être plus drôle que de rester simplement assis sur son nuage à regarder ce qu'il se passe en dessous, non ??? Bon, à part ça, ce petit bouquin se lit tout seul et est plutôt sympathique, donc un petit 3/5 mais avec un petit + !!!





 

mercredi 30 janvier 2013

La poursuite du bonheur de Douglas KENNEDY


Pocket, 21/10/2010, 773 pages.
Lu du 19 au 30 janvier 2013
 
Dans l'Amérique de l'après-guerre minée par ses contradictions, des années noires du maccarthysme à nos jours, La Poursuite du bonheur nous plonge au cœur d'une magnifique histoire d'amour. Manhattan, Thanksgiving 1945. Artistes, écrivains, musiciens... tout Greenwich Village se presse à la fête organisée par Eric Smythe, dandy et dramaturge engagé. Ce soir-là, sa sœur Sara, fraîchement débarquée à New York, croise le regard de Jack Malone, journaliste de l'armée américaine. Amour d'une nuit, passion d'une vie, l'histoire de Sara et Jack va bouleverser plusieurs générations.
Un demi-siècle plus tard, à l'enterrement de sa mère, Kate Malone remarque une vieille dame qui ne la quitte pas des yeux. Coups de téléphone, lettres incessantes... Commence alors un harcèlement de tous les instants. Jusqu'au jour où Kate reçoit un album de photos... La jeune femme prend peur : qui est cette inconnue? Que lui veut-elle ?

Mon avis : Il est bien partagé pour ce livre. Je l'ai lu très facilement, voire même avalé sans m'en rendre compte mais l'histoire ne m'a pas porté. Ces deux destins de femmes liées sans le vouloir au même homme m'a laissé sur ma faim. Certes, tout y est bien écrit, les personnages sont attachants mais manquent un peu de caractère. Je pense que cela vient de mon état mental qui recherche plutôt un bon coup d'adrénaline. D'autant plus, que les histoires d'adultère ne sont pas ma catégorie préférée, j'ai toujours estimé que l'on pouvait aimé qu'une seule et même personne, que les relations amoureuses sont déjà suffisamment peu évidentes pour en plus se retrouver coincer et emmêler dans plusieurs à la fois. Car au final, dans ce trio amoureux, qui est vraiment heureux ? Même les enfants en pâtissent !!! Heureusement, la fin m'a été plus appréciable avec un retour à une certaine moralité qui me correspond plus.


Avec ce livre, je valide la catégorie "Sentiment" de ce challenge !!!



vendredi 11 janvier 2013

Mapuche de Caryl FEREY

Gallimard, 27/04/2012, 464 pages.
Lu du 24 décembre 2012 au 10 janvier 2013
 

Jana est Mapuche, fille d’un peuple indigène longtemps tiré à vue dans la pampa argentine. Rescapée de la crise financière de 2001-2002, aujourd’hui sculptrice, Jana vit seule à Buenos Aires et, à vingt-huit ans, estime ne plus rien devoir à personne.
Rubén Calderon aussi est un rescapé – un des rares « subversifs » à être sorti vivant des geôles clandestines de l’École de Mécanique de la Marine, où ont péri son père et sa jeune sœur, durant la dictature militaire.
Trente ans ont passé depuis le retour de la démocratie. Détective pour le compte des Mères de la Place de Mai, Rubén recherche toujours les enfants de disparus adoptés lors de la dictature, et leurs tortionnaires…
Rien, a priori, ne devait réunir Jana et Rubén, que tout sépare. Puis un cadavre est retrouvé dans le port de La Boca, celui d’un travesti, « Luz », qui tapinait sur les docks avec « Paula », la seule amie de la sculptrice. De son côté, Rubén enquête au sujet de la disparition d’une photographe, Maria Victoria Campallo, la fille d’un des hommes d’affaires les plus influents du pays. Malgré la politique des Droits de l’Homme appliquée depuis dix ans, les spectres des bourreaux rôdent toujours en Argentine. Eux et l’ombre des carabiniers qui ont expulsé la communauté de Jana de leurs terres ancestrales…

Mon avis : Bien mitigé !!! L'histoire est excellente, l'intrigue rondement menée, les personnages très bien cernés et le cadre parfaitement décrit.
Mais le style de l'auteur a beaucoup ralentit ma lecture, ce qui est fort dommage car je pensais le dévorer à toute allure.


mercredi 8 février 2012

La colère des enfants déchus de Catherine FRADIER

Pocket, 11/03/2010, 313 pages.
Lu du 1er au 8 février 2012
 
Ils sont quelques enfants, séquestrés dans ce manoir perdu au milieu des arbres. Ils ne sont pas les premiers, ne seront pas les derniers. L'espoir les a quittés à la minute même où ils ont franchi ces portes. Une seule certitude : au bout du calvaire, c'est la mort qui les attend.
Ils sont nombreux, de par le monde, ces enfants sacrifiés. Kara le sait bien qui, trois ans durant, a enquêté sur les réseaux pédo-criminels. La parution de son livre a fait grand bruit mais n'a pas été suivie d'effet. Frileuses, les autorités rechignent à poursuivre certains salauds trop puissants. Mais quelqu'un d'autre semble s'en charger. Et supprimer, sauvagement, aveuglément, les bourreaux d'enfants. Précipitée entre l'horreur des crimes passés et l'atrocité de la vengeance, Kara reprend l'enquête, du côté obscur de la force…

Mon avis : Ce ne sera pas un de mes préférés mais l'intrigue est plutôt bien cousu. Pour les fans de grands auteurs comme Thilliez, on reste quand même un peu sur sa faim.

mardi 17 janvier 2012

Le scandale Modigliani de Ken FOLLET

Le livre de poche, 18/05/2011, 352 pages.
Lu du 13 au 17 janvier 2012
 
Ils ont entendu parler d'un fabuleux Modigliani perdu et sont prêts à tout pour mettre la main dessus : une jeune étudiante en histoire de l'art dévorée d'ambition, un marchand de tableaux peu scrupuleux et un galeriste en pleine crise financière et conjugale...
sans compter quelques faussaires ingénieux et une actrice idéaliste venant allégrement pimenter une course poursuite échevelée. Qui sortira vainqueur de cette chasse au trésor menée tambour battant, de Paris à Rimini, en passant par les quartiers huppés de Londres ?

Mon avis : On passe un bon moment mais ne vaut pas un palpitant Dan Brown ! Je suis restée sur ma faim.