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samedi 31 août 2013

Une place à prendre de J.K. ROWLING

Grasset, 28/09/2012, 682 pages.
Lu du 1er au 8 août 2013.



Bienvenue à Pagford, petite bourgade anglaise paisible et charmante : ses maisons cossues, son ancienne abbaye, sa place de marché pittoresque… et son lourd fardeau de secrets. Car derrière cette façade idyllique, Pagford est en proie aux tourmentes les plus violentes, et les conflits font rage sur tous les fronts, à la faveur de la mort soudaine de son plus éminent notable.

Mon avis : Qui n'a jamais rêvé d'être une petite souris qui se glisse partout et qui découvre tout ? C'est ce que nous propose J.K. Rowling dans son 1er livre pour adultes, après la série, au succès mondial, des Harry Potter. Pagford semble être une petite bourgade tout ce qu'il y a de plus simple. Mais voilà que l'un des membres du conseil local décède d'une crise cardiaque du jour au lendemain. La place est donc à prendre, son siège au conseil, poste de pouvoir ? Alors que le drame touche à peine les habitants, tous leurs petits secrets ressortent et les amitiés, et autres relations, se lient et se délient toujours avec plus de croustillant à se mettre sous la dent du lecteur. 
Au fil des premiers chapitres, les personnages se dévoilent, se caractérisent et c'est où, je pense, que J.K. Rowling risque de perdre quelques lecteurs. Mais passé cette présentation riche en détails, traits de caractère et personnages hauts en couleur, l'histoire se met tranquillement en place et l'on est happé au cœur de cette bourgade so british ! Seul bémol : une cartographie des lieux et des personnages permettraient au lecteur de s'y retrouver un peu plus rapidement.
Les problèmes soulevés sont on ne peut plus classiques : relations parents-enfants, amitiés (entre adultes et entre adolescents), premiers émois, relations adultères, relations de pouvoir, cité, drogue et difficultés sociales,... Autant de thèmes qui pourrait placer ce livre a presque n'importe quelle époque.
Je me suis donc laissée embarquer par la plume de l'auteur pour laquelle j'ai retrouvé avec plaisir la richesse du vocabulaire et le sens du détail qui m'avait déjà frappé dans les Harry Potter.
La fin, et quelle fin, je ne l'ai pas vu venir une seconde, elle m'a choqué, interpellé et vraiment surprise. Il serait difficile de vous en dire plus sans dévoiler quelque chose alors motus et à vous de la découvrir...



Merci à Natiora qui m'a permit de découvrir ce livre qui me tentait depuis quelques temps
 et à Martine de me l'avoir gentiment prêté !!!
La chronique de Natiora, c'est par ici !!!

mercredi 21 août 2013

L'île des oubliés de Victoria HISLOP

Les escales, 10/05/2012, 431 pages.
Lu du 11 au 21 août 2013.


L’été s’achève à Plaka, un village sur la côte nord de la Crète. Alexis, une jeune Anglaise diplômée d’archéologie, a choisi de s’y rendre parce que c’est là que sa mère est née et a vécu jusqu’à ses dix-huit ans. Une terrible découverte attend Alexis qui ignore tout de l’histoire de sa famille : de 1903 à 1957, Spinalonga, l’île qui fait face à Plaka et ressemble tant à un animal alangui allongé sur le dos, était une colonie de lépreux... et son arrière-grand-mère y aurait péri. Quels mystères effrayants recèle cette île que surplombent les ruines d’une forteresse vénitienne ? Pourquoi, Sophia, la mère d'Alexis, a-t-elle si violemment rompu avec son passé ? La jeune femme est bien décidée à lever le voile sur la déchirante destinée de ses aïeules et sur leurs sombres secrets... Bouleversant plaidoyer contre l'exclusion, L'Île des oubliés, traduit dans vingt-cinq pays et vendu à plus de deux millions d'exemplaires, a conquis le monde entier.

Mon avis : Il arrive toujours un moment où l'on se pose des questions sur sa généalogie, sur ceux qui ont été avant nous. Qui ne s'est pas demandé comment et pourquoi on est né dans ce pays, cette région, cette famille ? Telles sont les explorations traitées par Victoria Hislop dans son premier roman. 
Alexis, la plus jeune héroïne du livre souhaite déjà découvrir l'enfance de sa mère et surtout comprendre son silence sur sa famille. Refusant de lui répondre, cette dernière finit par la diriger vers l'ancienne amie de la grand-mère d'Alexis. Celle-ci accepte bien volontiers de lui retracer la vie de ses grands-parents et du reste de sa famille. Dès lors, et avec en toile de fond la seconde guerre mondiale, c'est toute la vie d'un village qui renaît dans les mots de cette femme crétoise. 
La lèpre, un mal qui ronge de l'intérieur et qui condamne à l'exil à toute personne atteinte, s'impose comme personnage principal de la vie de famille des ancêtres de la jeune Alexis. Mais bien loin d'en tirer un portrait sordide, l'auteur démontre le combat de ces "oubliés" qui feront tout pour survivre dans cette Europe en guerre et semble-t-il peu concernée par le destin de ces quelques centaines de malades.
Les mots sont justes, décrivent le quotidien quelque peu bousculé de ces crétois presque tout autant isolés que leurs "lépreux". On y retrouve des thèmes forts comme l'amour, l'amitié, la rivalité, la jalousie mais également l'espérance et la combativité.
Un livre qui vous emmènera dans les contrées reculées de la Crète, dans un passé que l'on souhaiterai ne pas avoir connu mais à ne pas oublier pour autant.



samedi 6 octobre 2012

Enfant 44 de Tom Rob SMITH

Le livre de poche, 21/01/2010, 523 pages.


Moscou, hiver 1953. Le corps d'un petit garçon est retrouvé nu sur une voie ferrée. Alors que la famille de l'enfant croit à un assassinat, Leo, agent du MGB, police d'État chargée du contre-espionnage, reste fidèle à la ligne du parti : le crime n'existe pas sous le parfait régime socialiste, il s'agit d'un accident. L'affaire est classée mais le doute s'installe... Tombé en disgrâce, soupçonné de trahison, Leo est contraint à l'exil avec sa femme, Raïssa. Et, dans une petite ville des montagnes de l'Oural, il va faire une troublante découverte : un autre garçonnet mort dans les mêmes conditions que celles de «l'accident» de Moscou.
Prenant tous les risques, Leo et Raïssa vont se lancer dans une terrible traque, qui fera d'eux des ennemis du peuple...

Mon avis : N'étant pas une fan des récits russes (exception faite pour Anna Karénine), j'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire mais pour le côté fonctionnement de la police et milice russe. En dehors de ce contexte si particulier, l'histoire est très bien ficelée et on ne s'attend pas au dénouement final ! J'ai faillit le laisser tomber et puis me suis faite finalement alpaguée par la plume de l'auteur et avait hâte de savoir comment tout cela allait se terminer !!!

vendredi 7 septembre 2012

Ne t'inquiète pas pour moi d'Alice KUIPERS


Le livre de poche, 03/2011, 184 pages.

Une correspondance par Post-it sur le frigo entre une mère et sa fille. Lorsque la mère tombe gravement malade, le temps presse mais l'espoir demeure. 

Mon avis : A peine une petite heure pour dévorer cet échange de post-it mère-fille par lesquels elles vous invitent à partager leur épreuve : la maladie. Poignant témoignage de ce triste évènement, associé à la liste des courses, aux amours de la jeune fille et autres vies de tous les jours. On peut toutefois regretté le manque de mise en page qui aurait été particulièrement intéressant compte-tenu du support (le post-it). Néanmoins, on se laisse prendre par l'émotion d'autant plus quand on vit soi-même cette situation mais que, malheureusement dans mon cas, sans post-it...

mardi 17 janvier 2012

Le scandale Modigliani de Ken FOLLET

Le livre de poche, 18/05/2011, 352 pages.
Lu du 13 au 17 janvier 2012
 
Ils ont entendu parler d'un fabuleux Modigliani perdu et sont prêts à tout pour mettre la main dessus : une jeune étudiante en histoire de l'art dévorée d'ambition, un marchand de tableaux peu scrupuleux et un galeriste en pleine crise financière et conjugale...
sans compter quelques faussaires ingénieux et une actrice idéaliste venant allégrement pimenter une course poursuite échevelée. Qui sortira vainqueur de cette chasse au trésor menée tambour battant, de Paris à Rimini, en passant par les quartiers huppés de Londres ?

Mon avis : On passe un bon moment mais ne vaut pas un palpitant Dan Brown ! Je suis restée sur ma faim.