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mardi 1 avril 2014

Hématome de Maud MAYERAS

Le livre de poche, 28/11/2007, 320 pages.
Lu le 1er avril 2014.

Dans une chambre d’hôpital, une jeune femme se réveille péniblement. Elle ne sait ni qui elle est, ni pourquoi son corps la fait autant souffrir : sa mémoire est comme effacée.
À son chevet, Karter, son compagnon, effondré, lui apprend qu’on l’a agressée, puis violée. Dès sa sortie, Emma, assaillie par des flashs terrifiants, tente de reconstituer le puzzle de sa vie. Qui l’a agressée alors qu’elle attendait un enfant ? Quel grand malheur a mis un terme à sa carrière ? Et pourquoi le silence la sépare-t-il de son père depuis toutes ces années ?
Bribe par bribe, les souvenirs ressurgissent, sans apporter compréhension ni réconfort. Emma croise des personnages de plus en plus inquiétants et la mort semble peu à peu tout recouvrir autour d’elle…

Mon avis : Mon 1er coup de cœur de 2014 !!! Amateur de polars, thrillers, vous ne pouvez passer à côté de ce livre. Le début est accrocheur en quelques lignes. Le lecteur n'en sait pas plus qu'Emma, la victime d'un crime horrible qui signe le départ d'une descente aux enfers que peu imagineront. 
Maud Mayeras réussit le pari incroyable de ne laisser aucun indice qui pourrait mettre un début de puce à l'oreille du lecteur. Elle vous emmène implacablement aux côtés de son héroïne pour un final qui vous met une belle claque...
Même si ce livre m'a beaucoup fait pensé à Avant d'aller dormir, Maud Mayeras va beaucoup plu loin et évite très habillement le sentiment de répétition que l'on peut ressentir dans le précédent livre. 
L'amnésie est un moyen de survie pour le cerveau humain mais l'homme est toujours en quête de vérité même lorsqu'elle est impensable, inimaginable, incroyable, et peut-être au final pourquoi sensée...





samedi 24 août 2013

Charly 9 de Jean TEULE

Pocket, 01/03/2012, 221 pages.
Lu du 21 au 24 août 2013.

Il est vrai que Charles IX ne fut pas un roi comme les autres et qu’il n’aurait pas laissé un grand souvenir s’il n’avait ordonné, en août 1572, le massacre de la Saint-Barthélemy, carnage qui horrifia l’Europe, à l’exception du pape et des Espagnols qui y virent, eux, la bienheureuse volonté de Dieu. Cette décision n’était pas la sienne mais celle de sa mère, la redoutable Catherine de Médicis qui utilisa toute sa vie sa nombreuse progéniture pour assouvir son appétit dévorant de pouvoir : dès qu’un de ses fils mourait, elle poussait illico le suivant sur le trône de France. Charles IX avait 22 ans à l’époque, et il ne possédait ni la cruauté, ni la détermination, ni la force morale d’assumer un crime aussi horrible. Accablé par le poids de sa faute, il sombra dans une folie qui le conduisit en quelques mois à la maladie et à la mort…

Mon avis : Une véritable plongée dans l'Histoire de France !!! Pas de faux-semblant, le style est cru, les faits véridiques (?); en tout cas, J. Teulé ne mâche pas ses mots pour décrire cette France d'une autre époque où jeux de pouvoirs, manipulation, sexe et autres dépravations vont bon train. Alors que les français tentent péniblement de survivre, le Roi et sa Cour multiplient les frasques.
En ce jour (24 août), cela me fait tout drôle d'écrire cette chronique sur le personnage qui a ordonné, par défaut (?), le massacre de la Saint Barthélémy. C'est un pan de l'Histoire dont on se rappelle avec peine car tout massacre que ce soit, cela reste inhumain de s'entretuer au nom d'une "mauvaise" religion. Heureusement, la société a évolué mais les conflits demeurent et la peur de l'inconnu demeure. Qu'ils soient sur la question des préférences sexuelles, religieuses, ..., les conflits font toujours des victimes d'une façon ou d'une autre.
Pour en revenir au livre de Jean Teulé, le vocabulaire, le langage chartrier, la description des costumes et des mets placent tout de suite le lecteur dans l'ambiance de l'époque. On n'y accroche ou pas, pour ma part, un autre style ne m'y aurait peut-être moins fait adhérer.

L'avis des copains : - Tribulations d'une vie
                                - Du temps pour lire.




jeudi 27 juin 2013

Le cimetière des hirondelles d'Amédée Mallock

Fleuve noir, 10/01/2013, 432 pages.
Lu du 13 au 27 juin 2013.
 
Je l'ai tué parce qu'il m'avait tué... C'est l'unique réponse qu'obtient le commissaire Mallock lorsqu'il interroge Manuel Gemoni, homme honnête et sans histoire, parti un matin à l'autre bout du monde pour assassiner un vieillard qu'il ne connaissait même pas.
Que s'est-il passé dans la tête ou dans la vie de ce jeune papa, professeur d'université, étranger à toute forme de violence ? A quoi bon, pour Amédée Mallock, persister à mener cette enquête alors même que l'on sait avec certitude que Manuel est coupable ? Et comment parvenir à l'impossible : l'innocenter ?
Aux confins du possible, entre l'humidité hostile d'une jungle tropicale et un Paris englouti sous la neige, on retrouve dans Le cimetière des hirondelles Amédée Mallock, commissaire visionnaire qui, bien que misanthrope, n'a jamais cessé de lutter contre l'iniquité foudroyante du monde...

Mon avis : Wouah wouah wouah que vous dire ? Comment vous parlez de ce coup de cœur ??? Séparée en 3 livres qui structurent parfaitement l'intrigue ficelée de mains de maître, cette enquête du commissaire Mallock vous emmènera bien plus loin que vous ne pouvez l'imaginer. L'auteur vous fait passer des douces chaleurs insulaires au froid d'un Paris enneigé et vous promet un voyage dont vous ne sortirez pas indemne. 
Le personnage central m'a beaucoup fait pensé au Commissaire Sharko, cher personnage de l'écrivain Franck Thilliez. Et même si le caractère de ses deux "collègues" se rapproche, Mallock a une légère touche d'exotisme dans ses choix de look vestimentaire. Et pour avoir croiser J.-D. Bruet-Ferreol au Salon du livre de Paris, je dirai bien que son personnage est fort inspiré de l'auteur lui-même ou du moins il y a quelques traits ou coups de pinceaux...
Les couleurs sont omniprésentes tout au long de l'intrigue, remarque à laquelle M. Amédée Mallock m'a répondu ceci :
Amédée Mallock "Le livre 1 du "Cimetière" est écrit en effet dans un camaïeux émeraude, la deuxième partie, la forêt et le puits, dans les ocres et terre de sienne, et la dernière, dans les blancs plus ou moins bleutés de la neige et de la glace !"
L'auteur est également peintre et cela se ressent beaucoup dans son style, dans son choix des couleurs plutôt vives et toujours choisies avec justesse et réalisme. Les décors sont judicieusement décrits et vous place en personnage secondaire, observateur derrière l'épaule d'un Mallock assez attachant
Entre enquête policière, histoires de famille, guerres mondiales, nazisme, voyance, réincarnation, histoire de France, manipulation, vengeance,... j'ai beaucoup apprécié la richesse du vocabulaire utilisé (qui m'a même fait ressortir mon dictionnaire de temps à autre). Beaucoup de choses en sont davantage imaginées par le simple choix des mots.
Il est un peu difficile de vous en parler sans trop dévoilé l'histoire mais l'ensemble de ce livre est d'une telle richesse qu'il vous est impossible de vous lasser. On serait presque tenter de le relire pour en cerner toutes les subtilités.
Le travail d'équipe est également important pour le commissaire qui veille sur ses adjoints presque que comme une mère poule. Les relations entre les coéquipiers font partie intégrante du scénario de l'auteur et prennent une large place dans l'intrigue.
Avec tous ces éléments, je ne peux que dire : Encore !!! Il me faut vite rattraper mon retard et découvrir les autres aventures de ce commissaire Mallock ! 

Et ce n'est pas Marine qui vous dira le contraire : sa chronique est par ici !

mardi 7 mai 2013

Le livre sans nom d'Anonyme

Le livre de poche, 01/06/2011, 512 pages.
Lu du 2 au 7 mai 2013.
 
Santa Mondega, une ville d'Amérique du Sud oubliée du reste du monde, où sommeillent de terribles secrets.
Un serial killer qui assassine ceux qui ont eu la malchance de lire un énigmatique livre sans nom. La seule victime encore vivante du tueur, qui, après cinq ans de coma, se réveille, amnésique.

Mon avis : J'ai lu 212 pages (en 5 jours) mais je n'arrive pas à accrocher à cet univers très cinématographique. Les références manquent cruellement de subtilité, le fait d'indiquer précisément le nom du film fait un peu passer le lecteur pour un inculte. Une allusion claire et précise aurait été plus sympa à lire. Par ailleurs, je n'arrive pas à savoir vers quoi l'histoire se dirige, j'ai l'impression d'être dans le flou total, de lire une série d'épisodes qui ne se rejoignent pas tous. Je n'aime pas abandonner un livre mais là je rechigne vraiment à m'y mettre alors qu'il y en a tellement qui m'attendent sagement à côté de mon lit. 
Néanmoins, je dois préciser que le livre est très bien écrit mais Bourbon Kid ne sera pas mon nouveau héros !